
Un antivirus pour voiture électrique ? C’est bientôt obligatoire…
Depuis quelques mois déjà, des propriétaires de voitures électriques font face à des problèmes surprenants. On aurait pu penser que les virus informatiques se cantonnaient aux smartphones et aux ordinateurs. Malheureusement, les cas de contamination de voitures électriques se multiplient dangereusement. Il en découle des bugs très dérangeants et des actions qui peuvent être lourds de conséquences. Face à cela, il a décidé de développer des antivirus spécialement adaptés aux contraintes et aux exigences des voitures électriques. Ces antivirus seront même obligatoires à partir du 1er juillet 2023 sur l’intégralité des voitures 100 % électriques en circulation en France. Voici tout ce que vous devez savoir à ce sujet.
Les virus de voiture électrique
Nos voitures sont de plus en plus technologiques, elles regorgent de données importantes et parfois même nos coordonnées bancaires. Dès lors, des personnes malintentionnées ont rapidement cherché à trouver un accès à ces données. Au même titre que pour un ordinateur ou un smartphone, l’infestation d’une voiture électrique par un virus se fait généralement par un cheval de Troie. Les arnaqueurs ont trouvé une faille presque imparable : pirater les bornes de recharge électriques afin qu’elles puissent lire les informations du véhicule en charge directement par le biais du pistolet de recharge et les exporter. Dès lors, le cheval de Troie s’installe directement sur le calculateur du véhicule électrique en charge. Cela permet d’accomplir un certain nombre d’actions, à distance, qui sont parfois très invasives et qui peuvent coûter très cher.
Vous l’aurez compris, l’infestation est difficilement perceptible et il est presque impossible de déterminer quelles sont les bornes de recharge susceptibles de contaminer votre voiture électrique. Toujours est-il que le virus est particulièrement redoutable d’autant plus qu’il n’existe pas de remède miracle pour s’en débarrasser de manière définitive. Si vous roulez en voiture électrique, vous vous questionnez probablement sur les symptômes de l’infestation par ce terrible virus. Nous avons pu rencontrer Jean-Marc G., plombier et propriétaire d’une BMW i4 eDrive40 électrique d’octobre 2022. Il a accepté de nous livrer son témoignage.
“La voiture faisait des actions insensées”
Actuellement, seules 15 voitures électriques ont été recensées comme étant contaminées par ce virus. Pour autant, ce nombre est sans doute très largement sous-estimé puisqu’un grand nombre de propriétaires de voitures électriques n’en a probablement pas conscience. Jean-Marc G. nous a livré son témoignage. Un récit poignant. “Rapidement, j’ai compris que quelque chose n’allait pas sur ma i4. Dans les virages, les clignotants se mettaient tout seul alors que je ne les utilise jamais d’habitude” constate-t-il. Pire encore, “le GPS m’envoie parfois dans des endroits incongrus. Je voulais me rendre à un restaurant de grillades et le GPS m’a envoyé à un restaurant vegan”. Encore traumatisé, Jean-Marc confie aussi avoir vu sa bibliothèque Spotify piratée, remplaçant tous les titres par ceux de Francis Lalanne exclusivement.
Un malheur supplémentaire s’abat sur lui lorsqu’il cherche à planifier un trajet Paris-Bordeaux, en identifiant les bornes de recharge électrique présentes sur son trajet. Mais les stations indiquées ne sont alors plus les bonnes. Jean-Marc n’y prête attention que trop tard. Après avoir versé une trentaine de litres de gasoil dans la trappe de recharge électrique, le plombier a été contraint d’immobiliser son véhicule. De là, plusieurs spécialistes interviennent et mettent en parallèle les différents soucis pour comprendre. Leurs avis convergent vers un même constat amer : il existe officiellement un virus qui touche les voitures électriques. Et ce dernier peut revêtir une multitude de formes.
Un antivirus obligatoire très bientôt
Face à ce souci majeur, plusieurs pistes auraient été envisagées par le gouvernement. C’est finalement l’application obligatoire d’un antivirus pour voiture électrique qui a été retenue. Cet antivirus agit directement sur le calculateur du véhicule. Il permet la réinitialisation complète de ses réglages. Jean-Marc G., qui a pu participer aux tests, nous a indiqué que “c’est assez efficace mais c’est pénible parce que la voiture se réinitialise en continu. Je passe mon temps à reprogrammer l’heure, mon GPS, la position de mon siège électrique, le volume de Rires & Chanson et même l’éclairage d’ambiance” mais il nous confie aussi timidement être prêt à ces sacrifices “parce que je n’en pouvais plus d’entendre Francis Lalanne, c’était limite de la torture” à chaque trajet.
Cet antivirus pourra être appliqué en connectant une valise antivirus directement sur le calculateur du véhicule. Le programme se diffusera par le biais des circuits imprimés et permettra de neutraliser les canaux infestés, en permettant leur réinitialisation. Cette opération devra alors être renouvelée tous les trois mois. Le tout doit alors être consigné dans un carnet antivirus pour pouvoir circuler légalement sur la voie publique. Seront concernés dans un premier lieu les véhicules électriques de la fonction publique. L’article de loi R1120-4 du Code de la route indique que “tout possesseur d’un véhicule électrique devra se soumettre à l’application d’un moyen de détection et de neutralisation des virus, avec un renouvellement opéré tous les trois mois calendaires“. Une vignette devra également être installée sur le pare-brise.
Un virus contagieux ?
On le sait, les voitures modernes communiquent avec leur environnement et peuvent parfois interagir entre elles. Pierre K., spécialiste en virussologie en automobile appliquée, nous explique que “ce virus est particulièrement contagieux, c’est son principal mode de développement. Si deux voitures électriques sont garées l’une à côté de l’autre, le risque de contamination est de 75,2 %. En attendant l’intégration généralisée de l’antivirus, il est important de protéger sa voiture”. À ce sujet, une entreprise située dans le Jura travaillerait actuellement sur le développement de masques spécialement développées pour les voitures électriques, qui devraient être installés dans les parkings publics, pour protéger les autres véhicules électriques garés aux alentours.
Comment obtenir l’antivirus ?
Si vous possédez une voiture électrique, vous devrez donc vous rendre rapidement en concession afin que le patch antivirus soit installé, pour une première période de trois mois. Sachez qu’il vous en coûtera les frais d’installation. Ils s’élèvent à 150 € par trimestre et par véhicule. Ne cherchez pas à comparer les prix : il s’agit d’une somme forfaitaire unique et immuable. Si vous constatez des anomalies de fonctionnement, c’est que votre voiture a peut-être déjà été contaminée. Dans ce cas, nous vous invitons à prendre rendez-vous au plus vite. Notons aussi qu’à la date du 1er juillet 2023, l’intégralité du parc automobile électrique devra avoir été agrémenté d’un antivirus.
Sachez également que des sociétés proposant des antivirus informatiques pourraient pénétrer le marché de la voiture électrique, afin de casser les prix. Cela serait une bonne nouvelle car la concurrence sera sans doute rude, d’autant plus que le nombre de virus devrait croître rapidement. Espérons que d’ici là, les bornes de recharge soient davantage protégées afin de limiter la propagation du malware, aussi curieuse qu’un poisson d’avril.
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