
Alerte générale : une icône de l’automobile a été renouvelée ! Cette icône, c’est la Mini. Plutôt, c’était. En effet, rien qu’en introduction, on remarque que le nom du modèle a changé. C’est comme si on changeait le nom de la Volkswagen Golf : c’est déjà risqué. Pour le reste, la précédente version, accusant plus de 9 années de carrière, se devait de passer le flambeau. C’est maintenant chose faite, et sa grande sœur, la Countryman, est également concernée. Ces nouvelles générations, la quatrième de Mini Cooper depuis l’ère BMW, bouleverse les codes sans le montrer. Est-ce pour autant dangereux pour une clientèle si conservatrice ?
Comment toucher à une icône telle la Mini ?
Pendant bien longtemps, chez Mini, il n’y avait qu’un modèle. Ensuite, BMW est arrivé, et s’est dit qu’une variété dans la gamme ne ferait que du bien, surtout aux finances ! Le Clubman est arrivé, puis le Countryman et le Paceman (avec un succès relatif). Les versions Coupé et Roadster auront également vu le jour. En bref, la Mini 3 portes (et aussi 5 portes lors de sa troisième génération) était la seule de la gamme à ne pas porter d’appellation. En 2023, c’est réglé ! Dorénavant, tous les modèles 3 ou 5 portes seront baptisées « Cooper », nomination réservée aux motorisations intermédiaires jadis.

Bien sûr, cette nouvelle génération a été réfléchie. Vue de l’avant, on remarque directement qu’il s’agit d’une Mini. Sa bouille rondouillarde est toujours due à ses optiques circulaires, et à une calandre béante. Cette dernière est d’ailleurs plus haute, mais tente de se dynamiser, en prenant la forme d’une sorte d’octogone. Du reste, la partie inférieure du bouclier se simplifie : adieu les projecteurs antibrouillards et les lignes tentant de l’élargir, elle n’en a plus besoin !
Charismatic Simplicity, le crédo de la Cooper
Chez Mini, on souhaite apporter de la modernité, mais tout en restant sur l’essentiel. Pour expliquer cela, le premier exemple vient des porte-à-faux réduits, rendant la Cooper moins longue esthétiquement. Cela faisait d’ailleurs partie des critiques de la précédente génération. Ailleurs, quelques éléments de style de toujours disparaissent, comme les arches de roues noires, ou les poignées de portes qui deviennent affleurantes. Les rétroviseurs extérieurs, presque circulaires à l’époque, deviennent traditionnels. Pour ce qui est du toit, c’est un peu le contraire. On garde des lignes bien tendues, avec des surfaces vitrées spécifique participant à l’intemporalité du dessin.



A l’arrière, le look est tout à fait inédit. Les optiques sont d’ailleurs la pièce maîtresse de cette face arrière. En effet, leur forme, qui a presque toujours été identique, est complètement transformée ici en un trapèze sur pointe. Les modules LEDs sont particulièrement visibles, mais nous comprendront plus tard à quoi cela peut bien servir. Son popotin assume une certaine largeur de hanches, alors que les montants de toit se veulent très verticaux. Un bandeau reliant les feux en noir brillant scinde les deux parties de la face arrière. A part cela, la Cooper reste plutôt sage. Notons la possibilité de piocher dans des jantes alliage allant de 16 à 18 pouces.
Mini Countryman : encore plus grand !
Treize ans après le lancement de la première génération, fait est de constater que la Mini Countryman n’a jamais cessé de grandir. Partant d’une longueur de 4,10 mètres en 2010, la deuxième version était passée à 4,29 mètres ! Aujourd’hui, Countryman numéro 3 arrive maintenant à 4,43 mètres ! Ce qui fait que si elle n’avait que peu de concurrence à l’époque, le SUV de la marque britannique rivalise avec le segment ultrapopulaire des SUV compacts. En ligne de mire, le Peugeot 3008 (qui sera dévoilé le 12 septembre prochain), mais aussi le BMW X1, dont il a toujours dérivé !

Si les optiques ronds s’étaient déjà métamorphosés lors du passage de flambeau entre la première et la deuxième génération, cette version 2023 s’en éloigne presque complètement. Codes de SUV actuels obligent : il faut de l’agressif. Les tranches sont donc beaucoup plus marquées que sur la citadine Cooper.
Le capot, plus horizontal aussi, donne une véritable assise au profil de la Mini Countryman. Le toit, tel un pavillon flottant, pousse plus loin le décroché que les versions précédentes possédaient. Mis en relief par un pack couleur cuivre, cette excroissance descendant du montant C semble parfaitement flotter. Une petite spécificité propre au modèle.



A l’arrière, les projecteurs inédits donnent un aspect spécial au hayon de la Countryman. En bas du pare-chocs, un sabot coloré donne bien du caractère à cette face arrière, alors que l’ensemble fait résolument futuriste. On retrouve cependant l’inscription du modèle en toutes lettres sur le hayon, comme sur la génération précédente.
Faire de la Countryman une voiture familiale ?
On connait l’engouement du public pour des SUV comme véhicules familiaux. Cependant, à l’instar d’un Peugeot 2008 ou d’une Volkswagen T-Roc, tout le monde se disait que ces mensurations étaient peut-être un peu courtes pour une famille de quatre personnes. Ce temps-là est révolu… enfin, presque ! La vue de trois-quarts arrière montre un espace dédié au coffre plutôt conséquent, mais son volume de 405 à 460 litres fait partie des mauvais élèves de la catégorie. Aux places arrière, les passagers pourraient se sentir serrés si un grand prenait ses aises devant.

Le Countryman se sauve finalement par une banquette arrière coulissante sur 13 centimètres, rabattable en 40/20/40. Le dossier des trois sièges arrière s’incline également pour favoriser confort ou chargement rectiligne dans le coffre.
Aussi, qui dit famille dit confort. Et, lorsque l’on connaît Mini, on est plutôt habitué aux châssis type karting. S’ils sont très agréables pour briser la monotonie des trajets du quotidien, ils peuvent se révéler fatiguant sur les longs trajets. Et ce ne sont pas ces immenses jantes de 20 pouces (voire 21 en accessoires !) qui amélioreront les choses, même si elles se parent ici également d’une couleur cuivre. Heureusement, en option, un amortissement adaptatif sera disponible sur la nouvelle Countryman.
A l’intérieur des nouveautés Mini Cooper et Countryman
Les intérieurs des deux nouvelles Mini sont presque identiques. Si la Cooper opte pour une planche de bord en style double étage, la Countryman reste sur du plus classique. Enfin, c’est un grand mot, car à nouveau, l’esprit futuriste est présent. La qualité perçue est en léger recul en cause, à première vue, de l’utilisation plus ou moins importante de matériaux recyclés. Le tissu d’habillage de la planche de bord est une première chez Mini, et c’est plutôt réussi. Chacune des quatre finitions (Essential, Classic, Favoured et John Cooper Works) influencera les coloris intérieurs, et donc l’ambiance.

Impossible de le rater : au centre siège un immense écran circulaire, caractéristique de Mini. Son interface est basée sur Android, ce qui est une super nouvelle. Ce qui est moins bien (c’est selon), c’est que les boutons sont en voie de disparition. La climatisation est maintenant à régler sur l’écran directement, par exemple. Cela dit, ça ne devrait pas être si gênant, au vu de la qualité de l’OLED fourni par Samsung, et de la réactivité générale des services Android. Un pari à prendre, qui a plus ou moins réussi en fonction des concurrents.

Le compteur a définitivement quitté son logement derrière le volant. Au fil des générations, les informations s’affichaient déjà de manière minime sur le combiné de taille ridicule. Aujourd’hui, sans l’option de l’affichage tête haute, il faudra, à l’instar d’une Tesla Model 3, tourner la tête vers le hublot central. Alors, oui, si une option est à cocher directement, c’est bel et bien l’affichage tête haute. Tout est fait pour avoir un champ de vision dégagé et une impression de place nette. Encore un pari risqué !
La personnalisation Mini jusqu’au détail
Mini a toujours été fort pour laisser les clients personnaliser leurs véhicules au maximum. On se souvient des Mini R50 avec un coloris extérieur plutôt flash, un toit blanc et un intérieur rouge ou crème. Ici, il faudra faire en fonction d’une sélection de teintes carrosserie et de toit, de jantes, des garnissages intérieurs, et cela pourra varier également en fonction de la motorisation.

Aujourd’hui, la personnalisation va plus loin. Les optiques avant et arrière profitent de trois signatures lumineuses de jour, à sélectionner selon l’humeur. Rassurez-vous : il est toujours possible d’afficher les St George’s Cross sur les feux arrière !

Le système multimédia peut également être personnalisé à 100%. Au total, 7 modes existent pour faire varier l’ambiance. Nommés Vivid, Core, Timeless ou encore Balance, ils feront varier les couleurs de l’écran et de l’éclairage d’ambiance. Le mode « Go-Kart » promet d’être très sympathique, alors que le mode « Personnal » permet d’ajouter une image personnelle en fond d’écran via une application. Les couleurs dominantes de l’écran seront répétées via l’éclairage d’ambiance.
A part l’électrique, quoi de prévu ?
Les versions électriques sont vraiment poussées en avant par Mini, ce qui n’a rien d’étonnant au vu de l’avenir 100% électrique de la marque anglaise. La Cooper sera donc disponible en version E et SE. La Cooper E développe 184 chevaux avec un couple de 290 Nm. Le 0 à 100 km/h est abattu en 7,3 secondes, ce qu’il ne faudra pas faire trop souvent pour bénéficier d’une autonomie théorique de 305 kilomètres WLTP (batterie de 40,7 kWh). La SE, elle, monte à 218 chevaux et 330 Nm. Son autonomie grimpe à 402 kilomètres WLTP grâce à sa batterie de 51 kWh, ce qui la place pile en face d’une certaine Peugeot 208.

La Mini Countryman, elle, lance les hostilités électriques à partir de 204 chevaux et 250 Nm, pour une chouette autonomie de 462 kilomètres WLTP. Une satellisante version SE ALL4, forte de 313 chevaux et 494 Nm de couple, ne demande que 5,8 secondes pour passer du 0 à 100 km/h. Revers de la médaille, les 4 roues motrices et une batterie de capacité identique font que l’autonomie descend à 433 km WLTP.

Plus tard, la Mini Cooper proposera des variantes essence, mais nous n’en savons pas plus. Sur la Countryman, par contre, nous savons que des moteurs essence seront regroupés par classe : « C » pour l’entrée de gamme en traction, « ALL4 » pour une version plus puissante et 4 roues motrices, et, cerise sur le gâteau, une véritable version thermique John Cooper Works également en 4 roues motrices ! Enfin, la Countryman sera également disponible en version diesel.
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