Le mois dernier, nous partions chercher le soleil dans les alentours de Marseille pour y essayer un SUV encore méconnu : le BYD Sealion 7. Un modèle 100 % électrique et plein de promesses, que nous avons eu l’occasion d’essayer sur plusieurs terrains différents. Plein de promesses, ce modèle a un positionnement plutôt complexe et notre avis reste nuancé. Je vous invite donc à découvrir notre essai complet, de la version Excellence, qui profite de la transmission intégrale, d’une puissance de 530 chevaux et d’une autonomie supérieure à 500 kilomètres. BYD a t-elle toutes les cartes en main pour tenter de rouler dans les plates-bandes de ses concurrents ? C’est que nous allons vérifier en prenant les commandes de ce grand SUV…
Fiche technique BYD Sealion 7 Excellence
| Dimensions | 4,83 x 1,92 x 1,62 mètres |
| Poids | 2 435 kg |
| Transmission | Intégrale |
| Boîte de vitesses | Automatique, 1 rapport |
| Commercialisation | Dès 2025 |
| Moteur | Avant : moteur asynchrone Arrière : moteur synchrone à aimant permanent |
| Puissance | 530 chevaux |
| Couple | 690 Nm |
| Batterie | 91,3 kWh |
| Autonomie | 537 kilomètres |
| Consommation mixte | 21,9 kWh/100 km |
| 0 à 100 km/h | 4,5 secondes |
| Vitesse maximale | 215 km/h |
| Prix | Dès 56 490 € |
BYD, c’est nouveau non ?
Je vous l’accorde, cela fait peu de temps que BYD commercialise ses véhicules en Europe. Pourtant, la marque fête cette année ses 30 ans d’existence et dépassera bientôt le cap des 10 millions de véhicules vendus. Il s’agit donc d’un acteur important dans l’automobile qui joue une double carte : celle de constructeur et d’équipementier. Car beaucoup l’ignorent encore, mais BYD conçoit également des batteries électriques, qu’elle fournit à d’autres constructeurs, comme Peugeot avec le 3008 électrique. La marque cherche d’ailleurs a innové, avec plus de 100 000 personnes qui travaillent en recherche et développement, avec des dépôts de brevets presque compulsifs, avec une moyenne de 32 par jour. Autant dire que BYD n’arrive pas en tant que « petit nouveau » ; elle arrive avec des ambitions fortes et ne manque pas d’arguments.

Lors de la conférence de presse, nous avons pu mieux comprendre le positionnement de la marque. Celle-ci mise avant tout sur la technologie et principalement sur celle de ses batteries, de conception inédite. BYD joue aussi pleinement la carte du dessin, avec inspirations marines et un grand nom à la tête du design mondial de la marque Wolfgang Egger. Celui-ci a officié chez Alfa Romeo, Lancia, Seat et même Audi et Lamborghini. BYD espère donc développer massivement sa présence en Europe. Elle dispose actuellement de 400 points de vente en Europe et compte atteindre les 500 d’ici la fin de l’année prochaine. Pour cela, elle se rapproche de grands groupes. Le BYD Sealion 7 vise avant tout un public familial et propose un compromis plutôt intéressant sur le papier.
Premières impressions du BYD Sealion 7
9 heures tapantes. On quitte notre belle chambre de l’Hôtel Intercontinental de Marseille, direction la salle du petit-déjeuner puis celle de la conférence de presse. Quelques minutes plus tard, nous découvrons enfin le BYD Sealion 7. La marque nous met à disposition une quinzaine d’exemplaires que nous pouvons essayer. Libre à nous de réaliser l’essai où bon nous semble. Mais avant de prendre la route vers Cassis, je tenais à vous parler un petit peu du design de ce grand SUV. Grand, c’est le mot. En effet, nous sommes sur un SUV familial, long de 4,83 mètres tout de même.



Côté design, BYD a largement insisté sur le côté superbe du modèle et il est vrai que la ligne est agréable, avec un capot plongeant. Comme tout modèle BYD, l’inspiration vient de la mer. Après la Dolphin (dauphin), la Seal (phoque) voici donc le Sealion 7 (otarie). Côté couleur, la palette est morose. Deux gris, un noir et un blanc : ça ne respire pas la joie de vivre. Notre choix s’oriente – par défaut – sur le gris Atlantis, qui tire sur le bleu. Ça passe. La face avant est plutôt jolie dans l’ensemble, avec des traits assez épurés et une construction en X. Rien de bien révolutionnaire mais ce n’est pas désagréable à l’œil. On notera des phares peut-être un petit peu trop étirés à mon goût.

Les nervures de capot dynamisent la ligne tandis que l’on découvre un profil sympa. Une ligne fastback qui offre un pavillon « volant », ce qui donne un côté aérien. La double ceinture de caisse apporte du design, tout comme les arches de roues rectangulaires. En somme, un équilibre intéressant avec une multitude de détails à observer, comme les feux arrière gouttes d’eau. C’est très joli, avec un côté premium qui s’en dégage. Le pavillon est fuyant, s’inscrivant pleinement dans la tendance des SUV coupés. Un bémol ? Les jantes de 20 pouces sont jolies mais le design reste terriblement banal. Cela nous a rappelé les jantes tuning que l’on peut trouver dans les Los Santos Customs de GTA 5. D’ailleurs, notre version d’essai est la plus haute de la gamme : Excellence. Elle s’identifie notamment à ses étriers de frein de couleur rouge.
Tradition copiste ou vraie identité ?
Lorsque l’on regarde ce BYD Sealion 7, il y a certaines évidences qui sautent aux yeux. On peut notamment y déceler des inspirations d’autres modèles… De là, on peut se questionner sur la direction stylistique d’un tel modèle. Par tradition, de nombreuses entreprises chinoises passent d’abord par une phase copiste avant de développer leur propre style. Confié aux mains de Wolfgang Egger depuis 2017, le style BYD gagne en identité, c’est indéniable… Mais le style reste tout de même relativement classique, laissant la part belle aux rapprochements plus ou moins maladroits. C’est malgré tout un joli modèle, assez massif d’apparence, mais plutôt bien dessiné. Parmi les bonnes idées, on notera notamment cet immense toit panoramique, ce spoiler arrière qui naît au niveau des montants C ou encore les poignées de porte rétractables.
De bonnes idées donc mais qui ne suffisent pas à créer un effet « Wahou ». Dans la circulation, le BYD Sealion Y laisse indifférent et c’est assez dommage. Pas de couleur signature, pas d’éléments distinctifs particulier hormis un… Le hayon, a mon sens, souffre d’un mal chinois : l’accumulation compulsive de logos. Au centre, sous le bandeau « interfeux », on trouve le logo BYD (ce qui signifie « construisez vos rêves »). En bas à gauche, le logo AWD (qui traduit le fait d’avoir la transmission intégrale) n’a pas de réel intérêt à mon sens. En bas à droite, on trouve la marque (oui, encore…) et le nom du modèle ; Sealion 7. Et juste en dessous, « 4,5 s », ce qui correspond au temps nécessaire pour l’exercice du 0 à 100 km/h. Oui, c’est un peu cringe…
Le meilleur est à l’intérieur
Chez BYD, on accorde une grande importance à l’intérieur des voitures. D’ailleurs, deux ambiances sont proposées, l’une à dominante noire et la seconde en blanc. Malheureusement, tous les modèles d’essai mis à disposition par la marque ont l’intérieur sombre. Malgré cela, on trouve assez vite nos repères. La planche de bord séduit par son design aérien, avec une console centrale qui semble flotter, grâce à de savants jeux de lumière.



On découvre aussi l’écran tactile centrale de 15,6 pouces qui dispose d’une particularité : le fait de pouvoir passer de la position horizontale à verticale grâce à une commande. Un gadget assez cool en fonction du type de menu mais qui donne un accès compliqué aux aérateurs sur la partie basse en position verticale… Et malheureusement, Apple CarPlay et Android Auto imposent la position horizontale pour pouvoir être fonctionnels. Mais cela a le mérite d’être original même si je ne suis pas certain que les utilisateurs prennent réellement l’habitude de basculer l’écran. Reste à voir les évolutions à venir et les possibilités techniques.

Les finitions sont assez belles dans l’ensemble et je suis plutôt séduit par le design de la planche de bord, qui s’étend visuellement sur les contre-portes. Le tout est agrémenté de matériaux agréables au toucher, de cuir Nappa surpiqué et matelassé… D’ailleurs, c’est un cuir véritable sur la finition Excellence. Sur Comfort et Design, le cuir est Végan. L’assise est confortable, avec un bon maintien et plein de réglages possibles : c’est convaincant. À l’arrière, c’est tout à fait correct aussi avec un vaste espace aux jambes. On appréciera le fait que les sièges avant soient chauffés et ventilés, en plus de pouvoir régler le soutien lombaire : on trouve facilement la bonne position de conduite. Cet immense toit panoramique de 2,1 m2 figure parmi les plus grands du marché. Il impressionne vraiment et inonde l’habitacle de lumière.




À l’arrière, on découvre un coffre de 520 litres, qu’il est possible d’étendre à 1 789 litres en rabattant la banquette arrière. C’est dans la moyenne plutôt basse du segment. D’ailleurs, on accède à cet espace de chargement en passant le pied sous le pare-chocs, depuis la clé, un bouton situé à l’intérieur ou à l’aide d’une commande physique sur le hayon. Pratique donc. À l’avant, le Frunk permet d’accueillir jusqu’à 58 litres de chargement ; c’est correct.
Lors de la conférence de presse, les interlocuteurs de BYD France ont expliqué le positionnement de la marque sur le marché. L’entreprise chinoise cherche à s’implanter pleinement dans le segment premium en prenant les codes du marché. On y trouve de beaux matériaux, des finitions plutôt correctes et une dotation assez riche, qui comprend notamment le chargeur 50 W pour smartphone, le repose-jambes électriques, un système de purification d’air, la sellerie en cuir, les sièges réglables chauffants et ventilés ou encore le système Dynaudio avec 12 haut-parleurs. Seulement 4 options sont proposées sur notre BYD Sealion 7 Excellence : trois peintures métallisées facturées à 1 100 €. Il y a également l’ambiance intérieure blanche, disponible sans surcoût. Cela réduit la gamme, en standardisant au maximum les processus.

En revanche, la question du positionnement de ce SUV reste compliquée. Long de 4,83 mètres, il demeure un modèle 5 places. Le grand empattement a l’avantage d’offrir un vaste espace aux places arrière mais la marque n’a pas souhaité viser directement les grandes familles. Les places de troisième rang sont habituellement assez inconfortables et difficilement exploitables au quotidien, malgré l’empattement de 2,93 mètres. Malgré beaucoup de bonnes volontés et une construction rigoureuse, le BYD Sealion 7 a une finition inégale. Certains ajustements sont mauvais, ce qui fait qu’il est assez difficile de déterminer si nous sommes dans les standards du segment Premium… Toujours est-il que la construction semble rigoureuse dans l’ensemble et qu’on se sent bien à son volant.
De la technologie ? Oui mais…
Lors de la conférence de presse, les équipes de BYD France ont longuement assisté sur l’aspect technologique du BYD Sealion 7. Et forcément, quand on nous dit ça, on s’attend à des innovations au niveau du multimédia, des fonctions avancées, de l’intelligence artificielle… Mais en fait, pas vraiment. Ce grand SUV est pleinement dans les standards en matière d’ergonomie ou bien de son interface numérique. La technologie vient notamment de la batterie Blade, des moteurs et de la conception du châssis. Mais avant d’aller plus loin, revenons brièvement sur cette fameuse batterie innovante et prometteuse.

La batterie Blade
Cette batterie de nouvelle génération est développée par BYD. La technologie CTB (Cell-to-body) fait qu’elle participe activement à la rigidité du châssis. Elle a aussi l’avantage d’être plus sûre, en résistant à la perforation tout en permettant une autonomie supérieure. Mieux encore, elle est capable d’offrir plus de 5 000 cycles de charge et de décharge. Quant à la chimie, nous sommes sur un grand classique : lithium, fer et phosphate (LFP). En savoir plus
Ensuite, BYD a reconduit la même plateforme que la Seal, à savoir la e-Platform 3.0 de dernière génération. Elle-ci permet donc à la batterie de participer activement à la structure de la caisse. Elle permet aussi d’accueillir la dernière évolution des moteurs, à commencer par le premier moteur électrique 8 en 1 de série, qui comprend huit composants en une seule entité. Tout cela participe à la réduction des pertes énergétiques, ce qui favorise l’autonomie. Une pompe à chaleur est également intégrée de série. Notre finition haute Excellence dispose d’un moteur synchrone à aimant permanent, placé à l’arrière, délivrant 313 chevaux. Un moteur asynchrone prend place à l’avant, apportant la transmission intégrale et une puissance totale de 530 chevaux. La version haute dispose aussi d’une batterie de capacité supérieure, atteignant 91,3 kWh pour autonomie allant jusqu’à 502 kilomètres.
Conséquence directe : la masse à vide atteint tout de même 2 435 kg. C’est colossal…Côté recharge, si la « petite » batterie des finitions Comfort et Design de 82,5 kWh autorise une puissance de charge maxi CC de 150 kW, l’Excellence culmine à 230 kW. Seulement 24 minutes de charge sont nécessaires pour passer de 10 à 80 % de charge. C’est pas mal du tout sur le papier. Dans les faits, nous n’avons pas eu l’occasion (ni le temps) de recharger le véhicule lors de cette journée d’essai. Du côté des innovations, il y a aussi le système iTAC (Intelligence Torque Adaption Control) qui vise à gérer efficacement le couple afin d’éviter toute perte d’adhérence. Mieux encore, la stabilité en courbe augmenterait de 69 %. Maintenant, voyons ce que tout cela donne sur la route.
Au volant du BYD Sealion 7
Maintenant, prenons la route du BYD Sealion 7. Notons d’ailleurs que BYD France a affecté, aux journalistes et médias présents, des véhicules issus du parc presse de la marque pour une partie, de concessions pour d’autres. Les avis qui divergent de certains collègues pourraient s’expliquer par l’absence d’une mise à jour pour certains exemplaires. Dans notre cas, nous avons plutôt bien choisi car il semblerait que notre véhicule d’essai immatriculé HA-626-DG soit plutôt au point… Nous avons donc la finition haute Excellence, avec le gris (ou bleu) Atlantis et l’intérieur noir. Dès les premiers tours de roue, j’ai été plutôt séduit par le côté un peu « tapis volant » du véhicule. L’insonorisation est excellente (merci le double-vitrage) et le toucher de route est assez déconcertant. Sur les petites rues étroites de Marseille, le gabarit imposant du Sealion 7 impose quelques suées…

Bien vite, nous quittons les environs du Vieux-Port en direction de Cassis. Vue sur la mer, soleil, voiture puissant, buffet bien fourni à disposition : il y a pire comme journée ! Sur les petites routes, j’ai bien apprécié la conduite du Sealion 7 qui se montre sécurisant et facile à emmener. On se sent vraiment bien à son bord. Bon, il faut le reconnaître : les conditions de circulation sont idéales et la météo est au beau fixe. Tout est réuni pour avoir une consommation maîtrisée. Mais avant cela, haussons un peu le rythme pour découvrir le comportement routier de ce SUV 100 % électrique. Si la puissance de 530 chevaux est alléchante, les accélérations ne vous colleront pas au siège : c’est assez linéaire. BYD préfère jouer la carte de l’efficience et du confort.
Le Sealion 7 est-il sous l’eau ?
La consommation mixte, donnée à 21,9 kWh peut être atteinte sans trop de difficultés. De base, le freinage régénératif est assez faible mais il peut être ajusté. D’ailleurs, si l’interface numérique est plutôt complète, son architecture reste complexe à appréhender avec une multitude de menus et de sous-menus ; on s’y perd assez vite. Si vous haussez le rythme, la consommation explosera jusqu’à atteindre les 66,6 kWh aux 100 kilomètres… Mais rapidement, on se rend compte que l’otarie n’aime pas être brusquée. Le SUV a tendance à s’écraser dans les virages tandis que l’arrière prend de l’angle et peine à se stabiliser. L’ESP, largement sollicité, n’est guère agréable… La communication entre les essieux semble assez compliquée dès que la vitesse augmente et c’est dommage. La direction est précise dans l’ensemble mais la remontée d’informations se complexifie aussi lors de fortes sollicitations…

Côté confort, rien à signaler. Les amortisseurs à chocs à fréquence variable (avec train arrière multi-bras à l’arrière) encaissent assez bien, hormis à basse vitesse. Les ralentisseurs sont très désagréables à passer. Et pour ne rien arranger, le freinage est assez spongieux, avec une course de pédale qui manque d’attaque malgré une bonne endurance. Bien sûr, à rythme normal, cela est moins prononcé. Mais l’intérêt de cette version de 530 chevaux vient aussi de ses performances… En somme, pas un coup de cœur mais un SUV homogène qui fait tout bien… Mais pas parfaitement !



Le BYD Sealion 7 est vendu à partir de 46 990 € en finition Comfort (313 chevaux et 482 kilomètres d’autonomie). Comptez 51 990 € pour le modèle Design (530 chevaux et 456 kilomètres d’autonomie) et 56 490 € pour la version Excellence (530 chevaux et 502 kilomètres d’autonomie). Ce SUV n’est pas éligible au bonus écologique.
Coloris proposés
| Visuel | Couleur | Prix |
|---|---|---|
![]() | Atlantis Grey | De série |
![]() | Indigo Grey | 1 100 € |
![]() | Polar White | 1 100 € |
![]() | Space Black | 1 100 € |
Équipements de série
| Peinture métallisée Atlantis Grey | Système de purification d’air PM2.5 |
| Phares à LED automatiques | Écran tactile rotatif 10,25 pouces |
| Toit panoramique | Affichage tête haute (HUD) |
| Jantes alliage 20 pouces | Connectivité 4G embarquée |
| Sellerie en cuir | Système audio Dynaudio avec 12 haut-parleurs |
Principales options
| Peinture métallisée Polar White (0 €) | Intérieur Tahiti Blue (0 €) |
| Peinture métallisée Indigo Grey (0 €) | Peinture métallisée Space Black (0 €) |
Le mot de la fin
Le BYD Sealion 7 offre un rapport qualité/prix plutôt correct… Mais il évolue dans un segment très concurrentiel. Sa bonne dotation en fait un modèle intéressant mais il pêche par un réel manque de dynamisme et c’est plutôt dommage. Il illustre néanmoins assez bien la volonté de BYD d’aller toujours plus loin. Sans être parfait, c’est un produit intéressant et assez atypique. Maintenant, il faudra voir les volumes de vente en Europe car BYD reste encore assez méconnue, d’une manière générale. Ce produit a néanmoins le mérite d’exister et d’offrir une alternative aux Tesla Model Y et autres Volkswagen ID.5. Restera quelques soucis de jeunesse à régler mais rien d’insurmontable.





















