
Qu’est-ce qu’une voiture diplomatique ?
Il n’est pas rare, dans les grandes villes principalement, de croiser des voitures dont les plaques d’immatriculation verte et orange interpellent. À bord, on s’imagine assez souvent une personne qui dispose de l’immunité, qui n’a aucun scrupule à ne pas respecter le code de la route… Pourtant, ce n’est pas vraiment le cas. Passons brièvement en revue ce qu’est une voiture diplomatique, sa réglementation et sa mission.
Reconnaître une voiture diplomatique
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, nul besoin d’une grosse berline allemande de couleur sombre pour avoir un véhicule diplomatique ! En effet, les diplomates sont libres du choix de leur voitures. Pour autant, il est souvent plus intéressant pour eux de s’adresser vers des vendeurs spécialisés, tels que Autopolis. La raison, c’est que les ambassadeurs, consuls et leur personnel, peuvent bénéficier d’avantages dus à leur fonction. Cela prend la forme de tarifs adaptés, d’équipements, de garanties et de modes de financement particuliers. Pour autant, tout véhicule peut convenir : aussi bien une Fiat 500 qu’une Maybach 62. Il est cependant vrai que les berlines allemandes restent majoritaires. Peut-être est-ce pour le côté statutaire ?
Qui peut conduire une voiture diplomatique ?
En toute logique, une voiture diplomatique s’adresse au corps diplomatique. Cela comprend les ambassadeurs d’autres pays, les membres des consulats, des institutions européennes, de la Cour des comptes ou des Nations Unies. Parfois, le personnel est aussi éligible aux véhicules diplomatiques. Fatalement, pour se porter acquéreur d’un véhicule diplomatique, il faut présenter des documents, comme un certificat de l’employeur, une copie du passeport diplomatique et de la carte d’identité.
Quant au respect du Code de la route, le corps diplomatique dispose de certaines libertés. Si un véhicule peut être mis en fourrière, c’est à l’ambassade de régler la note. En revanche, un diplomate peut tout à fait refuser un contrôle routier, comme un éthylotest. Même si l’immunité n’est pas absolue, elle permet effectivement un certain nombre de libertés.
Comment déchiffrer l’immatriculation ?
La plaque d’immatriculation d’un véhicule du corps diplomatique donne un certain nombre d’indices sur la personne qui le conduit, son origine et sa mission. La lettre, ou la combinaison de lettres centrale, précise le statut. C : corps consulaire, CD : corps diplomatique, CMD : chef de mission diplomatique/ambassadeur et K : personnel non diplomatique. Ensuite, vient le numéro de série mais on trouve parfois aussi, au début, un ou plusieurs chiffres, de 1 à 400. Ils correspondent chacun à un pays. Ainsi, 5 ou 205 correspondent à l’Allemagne, 87 ou 287 au Pakistan ou encore 104 et 304 à la Suède. Sur ce point, la page Wikipedia est assez bien fournie.
Contrairement aux plaques d’immatriculation traditionnelles, il n’est pas possible d’obtenir d’autres informations…