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Mandataires : plus d’économies avec la prime à la conversion

Ce n’est pas un secret, les mandataires auto permettent de faire de belles économies lors de l’achat d’une voiture neuve ou d’occasion. Le 3 août dernier, le gouvernement a mis à jour la prime à la conversion qui permet, contre la mise au rebut d’un véhicule ancien, de bénéficier d’une remise supplémentaire sur une nouvelle voiture. Mais quelles sont les nouvelles conditions pour en bénéficier ? Est-ce vraiment valable ? Peut-on cumuler achat d’une voiture chez un mandataire et obtention de la prime à la conversion ?

L’avantage des mandataires auto

Nous en parlons régulièrement, les mandataires fleurissent dans le paysage français depuis plus de 10 ans maintenant. Leur fonctionnement ? Il part d’un constat simple : en achetant de plus gros volumes, on obtient de plus grosses remises. Partant de ce principe, les mandataires vont chercher à obtenir les meilleures remises de prix de gros en mettant en concurrence les antennes nationales de chaque constructeur. Un mandataire Citroën pourra ainsi s’approvisionner aussi bien en Belgique, qu’en Allemagne ou en Pologne. Rassurez-vous, les différences d’équipements sont rares entre les marchés nationaux d’autant plus que les mandataires ne choisissent leurs véhicules qu’au sein de l’Union européenne.

À la clé pour vous, de belles économies qui peuvent parfois atteindre jusqu’à 40% sur certains modèles. L’offre des mandataires n’a cessé de gagner en efficacité et en qualité. Des offres de financement sont parfois proposées, et même du leasing. Bien plus qu’une tendance, les offres de LOA (location avec option d’achat) et LLD (location longue durée) sont également parfois à la carte des mandataires.

Prime à la conversion : ce qui change au 3 août

La prime à la conversion, dont la dernière actualisation remonte au 3 août 2020, apporte de nouvelles bases de calcul. Contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible de bénéficier de la prime à la conversion en faisant l’achat d’une voiture chez un mandataire. Les principales restrictions proviennent en réalité de votre revenu fiscal de référence mais aussi du véhicule que vous envisagez d’acquérir. Je vous explique cela brièvement.

Si vous choisissez un véhicule thermique, tous les modèles ayant une vignette Crit’Air 1 ou 2 sont éligibles à la condition qu’ils ne dépassent pas 137 g/km de CO2 en cycle WLTP. Si c’est un diesel, il doit impérativement avoir été immatriculé après le 1er septembre 2019. En respectant ces conditions, la prime s’élève à 3 000 € si votre RFR (revenu fiscal de référence) est inférieur à 6 300 € (ou inférieur à 13 489 € si votre lieu de travail est à plus de 30 kilomètres de votre domicile). Si votre RFR est inférieur à 13 489 €, alors la prime descend à 1 500 €. Au-delà, plus aucune prime n’est proposée.

Avec un véhicule hybride rechargeable, vous disposez d’une prime de 3 000 € dans le cas d’un RFR inférieur à 6 300 € et 1 500 € au-delà. Ceux qui travaillent à plus de 30 kilomètres de chez eux disposent de 3 000 € de prime dès que le RFR est inférieur à 13 489 €. Si le véhicule hybride rechargeable en question dispose d’une autonomie égale ou supérieure à 50 kilomètres en mode tout-électrique, alors vous disposez d’une prime similaire à celle de la catégorie qui suit.

En faisant le choix d’une voiture électrique, c’est logiquement là où vous recevrez la plus importante remise. Les mandataires proposent plusieurs véhicules, tels que les Renault Zoe ou Nissan Leaf. C’est donc un bon moyen de faire de belles économies à l’achat d’une voiture 100% électrique même s’il est vrai que ces dernières brillent davantage lors d’un usage urbain. La prime à la conversion atteint 5 000 € dès lors que votre RFR est inférieur à 6 300 € ou 13 489 € si votre travail est à plus de 30 kilomètres ou que vous accomplissez plus de 12 000 km à l’année dans le cadre de votre activité. Si votre RFR est supérieur, la prime passe à 2 500 €. Ce sont donc des valeurs moins intéressantes que par le passé.

Dans tous les cas, le montant de la prime ne peut pas dépasser 80% du prix d’acquisition.

Quel véhicule mettre en casse ?

Tous les véhicules ne disposant pas de vignette Crit’Air ou bien en ayant une portant le numéro 3, 4 ou 5 sont éligibles à la conversion. Cela concerne toutes les voitures essence datant au maximum de 2006 et les diesel de maximum 2011. Pour éviter les abus, il s’agit de véhicules que vous devez détenir depuis au moins six mois (carte grise faisant foi) et qui doit au minimum être roulant. Il sera alors porté à la destruction et vous permettra de toucher par la suite votre prime. Les mandataires auto, au même titre que les concessions, peuvent vous proposer la prime à la conversion. C’est donc un bon moyen de faire encore plus d’économies au quotidien !

Est-ce vraiment valable ?

Même si la prime à la conversion peut sembler intéressante sur le papier, elle ne l’est pas toujours réellement. Souvent, il est possible de revendre à meilleur prix son ancien véhicule, même si cela demande du temps et des formalités en plus. Cette prime pose également des questions éthiques puisqu’elle met à la destruction des véhicules qui sont parfois en parfait état de marche et qui ferait le bonheur d’étudiants ou d’automobilistes peu fortunés… Avant d’opter pour la prime à la conversion, faites le calcul et voyez quelle somme vous pourriez tirer de votre voiture en la vendant par vos soins.

Thomas Drouart

J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps déjà ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert.

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