
Au moment de passer l’examen du Code de la route, vous aurez très probablement au moins une question qui portera sur la problématique de l’éclairage. Dans ce court article, je vous propose de passer en revue les différents types de feux qui équipent nos voitures. Feux de route, de position, clignotants, plein phares… Autant d’ampoules qui doivent s’allumer dans des conditions bien précises. Si cela peut paraître compliqué à retenir, c’est avant tout une question de logique. Mais il faut tout de même avoir en tête certaines spécificités, notamment lorsqu’il pleut ou que vous circulez en ville la nuit !
Les feux de position : être visible
Si vous réalisez un test code de la route gratuit, vous serez assez vite confrontés aux questions liées à l’éclairage. Commençons par un grand classique : les feux de position. On les appelle aussi veilleuses. C’est un éclairage insuffisant pour voir mais suffisant pour être vu. Vous pouvez les utiliser dès lors que l’éclairage naturel diminue en intensité. Les autres automobilistes pourront vous voir plus distinctement. En revanche, ces feux doivent être utilisés uniquement lorsque les conditions sont bonnes. S’il pleut, qu’il y a de la neige ou du brouillard, ils ne doivent plus être utilisés car ils ne seraient pas suffisamment intenses pour assurer une bonne sécurité. Précisons aussi que les feux de position sont interdits la nuit, même en milieu urbain.
Les feux de croisement : pour bien voir
Aussi appelés “codes”, les feux de croisement assurent deux fonctions : voir et être vus. En fonction de la technologie utilisée pour les ampoules (halogène, Xénon, LED…), la distance d’éclairage peut varier assez fortement mais la valeur minimale est de 30 mètres. On notera que ces feux permettent aussi de nous rendre visibles aux yeux des autres automobilistes. Ils doivent systématiquement être utilisés la nuit et même le jour lorsque la météo n’est pas clémente : neige, pluie ou encore brouillard. Précisons aussi que les feux de croisement doivent être allumés dans les tunnels. De nos jours, les phares sont fréquemment gérés automatiquement, mais il faut parfois intervenir manuellement en cas de mauvaise interprétation des capteurs de luminosité.
Les feux de route : pour encore mieux voir
Les feux de route (ou pleins phares) sont très éblouissants pour les autres conducteurs. Ils ne peuvent être utilisés que la nuit, dans des zones non éclairées, tant qu’il n’y a pas d’automobilistes en face. Ils doivent donc être utilisés conjointement avec les feux de croisement. Notons que sur bon nombre de voitures modernes, les feux de route sont adaptatifs et isolent naturellement le faisceau lorsqu’une voiture arrive en face, afin de ne pas l’éblouir. Sur le tableau, l’allumage de ces feux se traduit par un voyant bleu, difficilement manquable. Lorsque vous croisez un autre véhicule, pensez donc systématiquement à repasser en feux de croisement.
Les clignotants : pour informer les autres
C’est sans doute les ampoules qui sont les plus sollicités, pour autant que le conducteur veille bien en faire usage. Disposées latéralement, à l’avant et l’arrière, les ampoules des clignotants permettent d’indiquer nos changements de direction aux autres conducteurs. Elles s’utilisent de jour comme de nuit et dans l’ensemble des situations nécessitant une manœuvre, comme une prise de stationnement, un dépassement, un changement de route ou bien une sortie de giratoire. Précisons aussi les “warnings” (ou feux de détresse) utilisent aussi les ampoules de clignotants, qui s’allument toutes en même temps pour signaliser une immobilisation temporaire ou encore un problème qui requiert donc l’attention d’autrui.
Les feux de brouillard avant : en condition difficile
Utilisés de manière complémentaire des feux de croisement, les feux de brouillard avant s’utilisent exclusivement lorsqu’il y a une forte pluie, du brouillard ou bien de la neige. Le Code de la route précise qu’il est aussi permis d’en faire usage sur une route étroite et sinueuse. Néanmoins, toutes les voitures ne disposent pas de feux de brouillard à l’avant, ils sont parfois optionnels ou tout simplement non disponibles. Sur les modèles d’entrée de gamme, par exemple, il est fréquent qu’un cache en plastique obstrue la zone où doivent logiquement être placés ces feux, au niveau du pare-choc avant.
Les feux de brouillard arrière : pour se signaler
Si les feux de brouillard avant ont un côté facultatif, ceux de l’arrière sont implantés de manière systématique sur l’ensemble des automobiles. Il s’agit d’un feu très puissant, éclairé en rouge, qui permet uniquement d’être vu. Celui-ci ne peut être employé que dans deux conditions bien précises : s’il y a du brouillard ou bien de la neige.
Ce qu’il faut retenir
Un simple tableau vaut mieux qu’une longue conclusion. Ci-dessous, vous trouverez un tableau récapitulatif pour bien utiliser vos feux, en fonction des conditions particulières, sur la route. Ainsi, vous pourrez mémoriser ces données et les mettre en application lorsque vous passerez votre examen du Code de la route. Au fil des années, l’utilisation des feux revêt un caractère, vous n’aurez plus besoin de vous poser la question de quel feu utiliser à chaque fois !
Ville éclairée | Ville non éclairée | Chaussée éclairée | Chaussée non éclairée | Pluie | Neige | Brouillard | |
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![]() Feux de position | ![]() | ||||||
![]() Feux de croisement | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | |
![]() Feux de route | ![]() | ![]() | |||||
![]() Feux de brouillard avant | ![]() (si route étroite/sinueuse) | ![]() (si forte pluie) | ![]() | ![]() | |||
![]() Feux de brouillard arrière | ![]() | ![]() | |||||