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Dacia Duster TCe 130 4×4 : notre essai complet

Faire une sortie en route en Dacia Duster, ce n’est pas forcément une fatalité si vous avez fait le choix de la version 4×4. Car oui, le SUV franco-roumain dispose d’un argument de taille : il propose la transmission intégrale depuis son lancement en 2010. Un atout qui séduit plus de 20 % des acheteurs de ce SUV bon marché, au niveau national. En ce début d’année 2024, Dacia a totalement renouvelé le Duster en introduisant une troisième génération pleine de surprises… Autant dire que l’essai complet de cette version 4×4 équipée du moteur essence ne se refuse pas. Le Dacia Duster TCe 130 4×4 tient-il ses promesses ? Dispose-t-il enfin d’un châssis digne de ce nom ?

Fiche technique du Dacia Duster TCe 130 4×4

Dimensions4,43 x 1,81 x 1,66 mètres
Poids à vide1 436 kg
TransmissionIntégrale
Boîte de vitessesManuelle, 6 rapports
CommercialisationDepuis 2024
Moteur1.2 litre 3-cylindres en ligne turbo mHEV
Puissance130 chevaux de 4 500 à 5 500 tr/m
Couple230 Nm de 2 100 à 3 500 tr/m
0 à 100 km/h10,1 secondes
Vitesse maximale180 km/h
Puissance fiscale7 CV
Consommation mixte6,0 L/100 km
Prix du neufdès 26 700 €

Tourner la page du low-cost

Au début des années 2000, Renault a fait le choix de relancer Dacia sur le marché européen. La promesse ? Celle de commercialiser une voiture neuve que l’on peut acheter à 5 000 € seulement. La Logan de première génération n’est pas un canon de beauté, c’est certain. Mais derrière un design sacrément laid, cette berline a permis à Dacia de se faire connaître et d’engranger pas mal de ventes. Rapidement, la gamme s’est enrichie de la Sandero dont la silhouette bicorps est plus en phase avec les goûts des européens.

Le Duster est arrivé en 2010, avec une silhouette de SUV. Pour maintenir ses coûts, Dacia a cherché à tout optimiser. La peinture est fine, la dotation est chiche, les pare-chocs ne sont pas toujours peints, les châssis sont hors d’âge. Une rationalisation qui va même jusqu’à implanter des portes de Sandero sur le premier Duster. Mais qu’importe, la promesse d’un modèle low cost autorise ces optimisations. Et surtout, ce côté un peu rustique et/ou robuste est parfaitement compris par les clients.

Seulement, Dacia a rapidement constaté que les modèles vendus l’étaient surtout dans des finitions intermédiaires ou supérieures. Un vrai paradoxe qui a dicté l’évolution de la marque. Depuis une dizaine d’années déjà, la marque cherche à abandonner définitivement son image low cost. Les designers peuvent enfin se faire un peu plaisir, les ingénieurs prennent plus de liberté et le service marketing ne mise plus seulement sur l’aspect financier. Une Dacia, en 2024, ça peut aussi être un achat coup de cœur ! Et justement, je ne vous cache pas qu’il me plaît beaucoup, ce Duster de troisième génération. Une nouvelle mouture qui profite davantage Encore de la force du groupe, en adoptant (enfin) la toute dernière évolution de la plate-forme CMF-B. Et ça change tout. Vraiment tout…

Le Duster s’affirme enfin

Lorsqu’il a été présenté en fin d’année 2023, le Dacia Duster III a connu un excellent accueil. Il s’affirme à tous les niveaux et mise désormais beaucoup sur le design. Parlons dimensions. Le nouveau Duster s’étend sur 4,43 mètres de long (12 centimètres de plus que le Duster II) pour 1,81 mètre de large et 1,66 de haut. Un gabarit qui profite notamment à l’habitabilité… Et au design. La face avant marque une évolution remarquable. On découvre une belle calandre à fond noir parsemé de « tirets » blancs à deux niveaux qui entourent le nouveau logo de la marque. Sur les bords, les optiques affichent fièrement la nouvelle signature lumineuse en Y. Et même si les phares sont toujours à halogène, ça fait son petit effet ! Le Duster s’affirme pleinement comme une Dacia de nouvelle génération.

On remarquera aussi un pare-chocs avant bien dessiné, avec un côté assez brut. D’ailleurs, il faut savoir que la version 4×4 dispose d’un bouclier spécifique, qui permet un angle d’attaque de 31°, alors qu’il n’est « que » de 24° sur les autres versions. Notons aussi le capot creusé sur les côtés, ce qui renforce le côté baroudeur. De profil, on découvre une ligne plus classique, qui reprend un gimmick des deux précédentes générations de Duster, avec la vitre de custode biseautée. Pour la première fois, les poignées de porte sont dissimulées dans les montants C, dans le but d’épurer la ligne.

On notera aussi l’emploi d’un matériau particulier pour les protections d’ailes : le Starkle. C’est un matériau imaginé et conçu par Dacia, à base de 20 % de plastiques recyclés. Sa principale force ? Une très bonne résistance aux rayures. Pour un 4×4, ça compte ! Le Duster que nous avons à l’essai est en finition haute Extrême. Il s’identifie notamment à ses touches Brun Cuivré, ce qui apporte une touche colorée bienvenue et qui contraste bien avec la jolie peinture vert Cèdre de notre exemplaire. Cela concerne notamment les coques de rétroviseurs ou encore les centres de roues.

À l’arrière, les ailes sont joliment sculptées. Les feux, de forme triangulaires et en 3D, ont un rendu superbe, avec une signature soignée. Une coquetterie qui contraste fortement avec ce que l’on avait jusqu’à présent… Cela muscle l’arrière. Le logo 4×4, placé en bas à droite du hayon, est un simple autocollant ! On appréciera aussi le spoiler de malle, qui profite à l’aérodynamique tout en donnant un côté toujours plus musclé. Le hayon justement, dispose d’une partie rectangulaire en renflement pour intégrer la plaque d’immatriculation : ça fonctionne bien. Indéniablement, ce Duster III est une belle voiture, surtout lorsqu’il est posé, comme notre exemplaire, sur de belles jantes alliage de 18 pouces en finition diamantée. Oui, on parle bien d’une Dacia…

Couleurs de carrosserie

VisuelTeinte de carrosserieFinitions disponiblesPrix
Dacia Duster III couleur Blanc GlacierBlanc Glacier
opaque
réf. : 369
Essential
Expression
Extrême
Journey
0 €
Dacia Duster III couleur Gris SchisteGris Schiste
métallisée
réf. : KQG
Essential
Expression
Extrême
Journey
600 €
Dacia Duster III couleur SandstoneSandstone
métallisée
réf. : HNV
Expression
Extrême
Journey
600 €
Dacia Duster III couleur Noir NacréNoir Nacré
nacrée
réf. : 676
Expression
Extrême
Journey
600 €
Dacia Duster III couleur Brun TerracottaBrun Terracotta
métallisée
réf. : CNZ
Expression
Extrême
Journey
600 €
Dacia Duster III couleur Kaki LichenKaki Lichen
opaque
réf. : KQM
Essential
Expression
Extrême
Journey
600 €
Dacia Duster III couleur Vert CèdreVert Cèdre
métallisée
réf. : DQK
Expression
Extrême
Journey
600 €

À bord du Dacia Duster 4×4

L’habitacle du Duster III illustre parfaitement la montée en gamme voulue par la marque. On découvre une planche de bord agréable, bien dessinée comprenant des touches de couleur verte et brun cuivré. Côté volant, impossible de ne pas reconnaître la provenance : il semble directement repris d’une Clio 5. Est-ce un problème ? Non, pas vraiment car l’ergonomie est bonne. Notre finition Extrême dispose également de l’instrumentation numérique avec une dalle de 7,0 pouces. Les informations sont affichées simplement et de manière lisible, c’est plutôt bien.

Au centre, nous avons l’écran de 10 pouces, légèrement orienté vers le conducteur, qui accueille le système multimédia Média Nav Line. Celui-ci donne accès à la cartographie et permet la réplication de votre smartphone. L’ergonomie est satisfaisante, tout comme la réactivité, même s’il nous a fallu quelques longues minutes pour trouver comment déconnecter tous ces fichus bips imposés par l’Union européenne au moindre dépassement de la vitesse autorisée. Pour vous économiser du temps : tout est regroupé dans My Safety. Les réglages peuvent être enregistrés en fonction des aides que vous souhaitez conserver ou supprimer.

Face au passager, on trouve un bandeau vert, en plastique granuleux, sur lequel sont embossées les lettres Duster. C’est assez rustique mais pleinement assumé. Et finalement, même si les matériaux ne sont tous très flatteurs (surtout en partie basse), l’ensemble est cohérent. Les sièges sont particulièrement beaux, avec de belles finitions et des touches colorées, avec même le logo Dacia réfléchissant au niveau de la tête. La qualité perçue est assez bluffante en égard du prix de vente final.

Le maintien de ces sièges est tout à fait bon à l’avant et on apprécie le fait de pouvoir régler le volant en hauteur comme en profondeur. Au bout de plusieurs heures de conduite, le dos fatigue quand même. On trouve donc facilement la bonne position de conduite. Le fait de bien voir le capot permet d’appréhender assez vite le gabarit. Dacia a reconduit le même empattement sur le Duster III que sur l’opus précédent, à savoir 2,67 mètres. L’espace aux jambes à l’arrière est vraiment pas mal, y compris pour des adultes. Et pour le coffre, la capacité varie en fonction de la motorisation, de 430 à 517 litres. Pour notre version 4×4, la capacité est de 456 litres ; c’est dans la moyenne du segment.

Côté équipements, la finition Extrême constitue le haut de gamme. Elle comprend notamment la climatisation automatique, les rétroviseurs rabattables électriquement, le démarrage mains-libres, l’accoudoir ou encore les quatre vitres électriques. À cela, s’ajoutent inévitablement toutes les aides à la conduite imposées. Cela en fait un excellent compromis. Bien sûr, tout cela peut être amélioré grâce à quelques options, comme les jantes alliage de 18 pouces Tagasan (250 €), la peinture métallisée (600 €), les sièges avant et le volant chauffant (300 €) ou encore le Pack City facturé 490 €. Cette option apporte plusieurs micro-caméras qui permettent de reconstituer une vue globale du véhicule, avec notamment la détection des angles morts.

Packs optionnels

  • Pack Techno : chargeur à induction, Media Nav Live, frein de parking électrique (600 € sur finitions Extrême et Journey) ;
  • Pack Cold : sièges avant chauffants, volant chauffant, siège conducteur réglable en hauteur avec réglage lombaire (300 € sur Extrême et Journey) ;
  • Pack City : caméra multi-vues, avertisseurs d’angles morts, radar avant et radars latéraux (490 € sur Extrême et Journey) ;
  • Pack Remote : (via l’application MY Dacia) inclus pendant 8 ans : trouver mon véhicule (géolocalisation à distance sur carte, mes données du tableau de bord, comme le kilométrage parcouru et l’autonomie restante) (de série sur Expression, Extrême et Journey).

Une version 4×4 un peu différente…

En renouvelant le Duster, Dacia a quelque peu revu son offre de motorisations. Cela passe par l’abandon ferme et définitif de ce carburant. Pour le remplacement, Dacia propose une version hybride, qui s’appuie sur ce qui a été fait chez Renault. L’entrée de gamme est toujours assurée par une version GPL de 100 chevaux tandis que le nouveau moteur essence TCe de 130 chevaux constitue le cœur de gamme. La cylindrée est passée de 1.3 à 1.2 litres à cette occasion. Ce dernier adopte d’ailleurs une micro-hybridation afin de réduire le bilan carbone et pour tenter d’échapper au malus écologique. Pour la version 4×4, le moteur diesel dCi était parfaitement approprié…

Les ingénieurs de la marque franco-roumaine se sont rabattus sur le moteur TCe de 130 chevaux. D’une cylindrée de 1.2 litre, celui-ci développe donc 130 chevaux de puissance entre 4 500 et 5 500 tr/m et 230 Nm de couple de 2 100 à 3 500 tr/m. Ce petit trois-cylindres turbo dispose donc aussi d’un alterno-démarreur 48 Volts, délivrant 16 chevaux et s’appuyant sur une petite batterie lithium-ion de 0,84 kWh. On ne parlera donc pas d’autonomie électrique : la seule fonction de ce petit moteur, c’est de soulager le thermique dans les phases d’accélération, pour réduire la consommation.

Sur le papier, c’est plutôt une bonne chose, d’autant plus que pour être tout à fait franc, je n’avais pas réellement décelé cette micro-assistance électrique. La conséquence directe, c’est que l’ensemble a été clairement optimisé pour la consommation plutôt que pour les performances… D’ailleurs, avec des émissions de CO2 moyennes comprises entre 135 et 137 grammes par kilomètre, cela permet de limiter l’impact du malus, qui varie entre 540 et 740 €.

Concernant la boîte de vitesses, le Duster 4×4 est exclusivement proposé avec une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Celle-ci bénéficie de réglages spécifiques sur les cinq premiers rapports par rapport à la version traction. Les rapports ont été raccourcis, c’est le plus notable. Ce n’est pas la seule amélioration apportée sur cette version dotée de la transmission intégrale, le Duster 4×4 s’offre aussi un train arrière multibras, un réservoir d’essence de 55 litres (5 de plus que le 4×2), un pare-chocs avant particulier… Et bien sûr, il y a la transmission en elle-même. Cela prend la forme d’un arbre central qui permet d’actionner le pont arrière dès que nécessaire à l’aide d’un coupleur électromagnétique qui agit sur le différentiel central.

Cela en fait donc un modèle 4×4 non-permanent. En cas de besoin, jusqu’à 50 % du couple peut passer sur l’arrière. En conduite « classique », la traction est toujours privilégiée, ne serait-ce que pour réduire la consommation de carburant. Mais dès que le besoin s’en fait ressentir, les roues arrière deviendront motrices. Cela peut aussi être choisi manuellement grâce à une molette, située sur le bas de la console centrale, qui permet de switcher parmi 7 modes de conduite. L’un d’eux active systématiquement la transmission intégrale mais cela ne présentera un intérêt que pour celles et ceux qui évoluent sur des routes (ou chemins) difficiles.

Conduire un Duster 4×4 : c’est comment ?

Maintenant, passons à bord du Dacia Duster III 4×4. On dit souvent que les premières impressions sont décisives. Et bien, je me sens vite assez bien au volant de ce SUV familial. Notre départ se fait depuis le parc presse de la marque au losange, en plein cœur de Boulogne-Billancourt. Malgré cela, pas d’appréhension particulière, le Duster met en confiance, avec une position de conduite idéale. La boîte de vitesses accroche un peu car elle est froide, du fait que notre exemplaire n’a pas roulé depuis quelques temps déjà, malgré un faible kilométrage. Au fil des kilomètres, celle-ci s’est montrée plus souple… Mais les embouteillages ne sont clairement pas une partie de plaisir.

En ville, la direction est bien calibrée, les vitesses passent assez bien, le toucher de pédales est aussi convaincant. Vraiment, il y a un bon feeling avec ce Duster quand on s’habitue à la boîte ! Puis nous quittons enfin l’Île-de-France afin de retrouver notre campagne mayennaise. Nous avons roulé plus de 1 500 kilomètres, en multipliant les différents types d’itinéraires. Le moteur 1.2 TCe de 130 chevaux n’est pas désagréable mais entre la micro-hybridation et la transmission intégrale, la puissance est plus ou moins perceptible… Le moteur est assez creux à bas régime et les accélérations sont assez faiblardes. Comptez 10,1 secondes pour l’exercice du 0 à 100 km/h avec une linéarité assez ennuyante. Et c’est dommage car il faut monter dans les tours pour aller chercher la puissance… Au-delà de 2 000 tr/m, le moteur se réveille et on gagne en dynamisme ce que l’on perd en consommation.

De même, sur l’instrumentation, la zone verte indique le moment idéal pour passer le rapport supérieur. Des recommandations qui imposent une conduite molle… Mais y a-t-il un impact sur la consommation ? Durant notre essai, nous avons essayé le Duster 4×4 a plusieurs allures différentes. En moyenne, nous avons consommé 7,0 litres aux 100 kilomètres. Sachant que la transmission intégrale impose déjà un demi-litre supplémentaire par rapport au modèle 4×2, cela reste correct. En ville, l’appétit du Duster grimpe parfois au-delà des 8,0 litres. La petite batterie s’épuise très rapidement, cela qui augmente la consommation.

Sur PDLV, on aime bien la conduite dynamique, mais là, véritablement, le Duster 4×4 ne s’y prête pas. Le trouple moteur/boîte/transmission n’a aucunement été orienté en ce sens et c’est bien dommage. Le Duster III abandonne enfin l’antique plateforme B0 au profit de la CMF-B de dernière génération. Celle-ci apporte son lot de nouveautés à commencer par un freinage (enfin !) assuré par quatre disques. De même, le châssis est vraiment bon avec une prise de roulis assez limité, une direction qui remonte bien les informations, un freinage mordant. L’amortissement reste assez ferme à petite vitesse. Au-delà des 80 km/h, la suspension se montre plus souple. Là encore, ça ne profite pas au dynamisme mais on gagne en confort. Il se montre sécurisant et bien équilibré : une super surprise !

Véritablement, il ne manque au Duster qu’une puissance supérieure. Le TCe de 150 chevaux aurait sans doute été plus approprié. Mais dans le fond, nous n’avons pas le profil des acheteurs de Duster 4×4 et notre utilisation n’est pas forcément représentative. Le Duster 4×4 a été conçu pour être économique, très efficace en tout-terrain, bien équipé… Et sur ces points, il coche toutes les cases. Il est d’ailleurs l’un des 4×4 offrant le meilleur rapport prix/prestations. Alors forcément, nous avons eu envie de l’essayer en conditions.

Le Dacia Duster TCe 130 4×4 en tout-terrain

Promis, on l’a lavé juste après !

Grâce à sa garde au sol légèrement rehaussé, son angle d’attaque de 31° et sa transmission intégrale, le Dacia Duster 4×4 ne rechigne pas à sortir des sentiers battus. Notre exemplaire d’essai étant relativement récent et peu kilométré, il n’était pas question de l’abimer. Néanmoins, la transmission a réservé de bonnes surprises avec une gestion parfaitement optimisée. Le grip est toujours précis et la voiture renvoie bien les informations. D’ailleurs, un menu permet de suivre l’inclinaison tandis qu’un mode permet la décente assistée. Pas de mauvaise surprise donc, le Duster 4×4 est fidèle à sa réputation. Par rapport à la version en traction simple, la consommation grimpe un petit peu, de l’ordre d’un demi-litre aux 100 kilomètres. La raison vient principalement de l’étagement de la boîte mais aussi des 90 kg supplémentaires de cette version.

Équipements de série Duster Extrême

Touches de couleur Brun CuivréTableau de bord digital 7 pouces
Vitres surteintéesRégulateur et limiteur de vitesse
Jantes alliage 17 pouces TerganCaméra de recul
Sellerie spécifique TEP MicroCloudProjecteurs anti-brouillard
Reconnaissance des panneaux de signalisationClimatisation automatique

Principales options sur Duster Extrême

Peinture métallisée ou nacrée (600 €)Pack Cold (siège avant chauffants) 300 €
Jantes alliage 18 pouces Tagasan (250 €)Pack Techno (600 €)

Le mot de la fin

Le Dacia Duster se bonifie avec le temps, c’est indéniable. Cette troisième génération marque une progression remarquable, à tous les niveaux. Le fait de reconduire cette déclinaison à transmission intégrale a pleinement du sens. Le choix du moteur essence TCe 130 n’est pas mauvais mais il se fait au détriment de l’agrément avec un bloc assez creux à bas régime, qui ne favorise pas le dynamisme, contrairement au châssis. Si vous optez pour la version Extrême, il faudra débourser un minimum de 28 200 €, soit un surcoût de 3 300 € tout de même par rapport à la version traction. Cela en fait l’un des 4×4 les moins chers du marché. Et pourtant, ce Duster n’a rien d’une voiture au rabais…

Si vous cherchez un SUV familial neuf à petit budget, alors le Duster de troisième est hautement recommandable. Bien sûr, vous n’aurez pas le modèle le mieux fini du segment mais cela reste largement acceptable. L’habitabilité est bonne, le volume de coffre est intéressant et le design est plutôt agréable à regarder. Maintenant, le choix de la version 4×4 est à réserver à celles et ceux qui exploiteront réellement la transmission intégrale. Sans cela, la version traction s’en sort déjà très bien, consomme moins et se montre moins chère de 3 300 €. C’est pas rien…

Thomas Drouart

J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps déjà ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert.

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