
Rolls Royce Ghost : tout est dans le détail
Lorsque l’on regarde cette seconde génération de Rolls Royce Ghost, on pourrait penser à un discret restylage. Pourtant, tout change. Exit la plateforme de BMW Série 7, la “baby” Rolls Royce repose désormais sur une plateforme spécifiquement développée par la marque. Et les changements sont plus nombreux qu’ils n’y paraissent. Comme souvent chez ce constructeur d’exception, on ne cherche pas à révolutionner, simplement à faire perdurer un savoir-faire unique où l’excellente règne. D’ailleurs, l’onctueux V12 biturbo est conservé tel quel. C’est votre chauffeur qui va être content…
Des évolutions plutôt subtiles
La Rolls Royce de seconde génération, fraichement dévoilée, s’apprécie donc par ses évolutions, qui paraissent moindres que dans la réalité. Déjà, le pare-choc arbore un nouveau dessin avec une signature qui remonte sur les côtés du bouclier. La calandre et ses 20 barres sont habillées de LED tandis que les phares laser arborent un nouveau design également. Finalement, même si l’ensemble est subtil, il y a comme un air de nouveauté qui donne un coup de jeune à celle qui incarne l’entrée de gamme chez Rolls Royce.



Le profil demeure proche de la précédente génération bien que le vitrage ait été redessiné. Le contour chromé des vitres est redessiné et affiche des courbes séduisantes tandis que les portes arrière sont toujours à ouverture antagoniste. Elles sont bien sûr électriques. L’objectif des designers était de simplifier la ligne, en ôtant le superflu dans le but d’afficher un design encore plus pur. La configuration blanche retenue accentue encore cet effet. Pourtant, les technologies sont plus nombreuses qu’elles ne l’ont jamais été.
Transmission intégrale et moteur V12 !

Cette nouvelle Rolls Royce Ghost accueille une nouvelle architecture en aluminium qui permet de gagner du poids. À cela s’ajoute un déplacement du moteur vers la partie arrière du train avant dans le but d’intégrer de nouvelles suspensions de type Planar. Celles-ci donnent davantage de flexibilité aux trains roulants afin de filtrer aussi bien les mouvements horizontaux que verticaux. Cela est corrélé à des caméras qui analysent la route en temps réel afin d’anticiper toute irrégularité. Dix années de travail ont été nécessaires pour perfectionner ce système. Dès lors, tout est aseptisé. Même l’admission d’air a été revue pour limiter au maximum les bruits dans l’habitacle.



Plus longue de 9 centimètres que la précédente, la nouvelle Ghost mesure 5,49 mètres de long. Elle dispose de la transmission intégrale, ce qui est une première pour une berline de la marque. À cela s’ajoutent aussi les quatre roues directrices. Pour autant, Rolls Royce reste fidèle aux traditions. C’est toujours le bon vieux V12 biturbo de 6,6 litres qui officie. Bien loin l’ombre du moindre moteur électrique pour l’épauler ! Fort de 570 chevaux et 850 Nm, il est donc inchangé. La boîte automatique ZF à 8 rapports est également de la partie. Mais n’espérez pas un comportement sportif. La Rolls Royce Ghost analyse en temps réel chaque trajet afin d’anticiper chaque virage. Si besoin, la voiture pourra même rétrograder à votre place. Enfin, à la place de votre chauffeur, pardon.
Toujours plus de raffinement !

Si une Rolls Royce impressionne par son extérieur, c’est à bord que l’on découvre un luxe et un raffinement incomparable. Les photos présentées par la marque font envie. On découvre de somptueux seuils de portes mais aussi un intérieur tout revêtu de cuir. Sur la planche de bord, des compteurs numériques font leur apparition. Ils côtoient des bois aux essences précieuses. La place est optimisée et tout trouve sa place. Face aux passagers, un habillage parsemé de LED fait écho au plafond. Pas moins de 850 LED, de tailles différentes, l’habillent, donnant l’illusion d’un ciel étoilé.

Les places arrière sont bien sûr les plus accueillantes. Elles offrent des sièges très confortables, des tablettes déployables qui donnent accès à des écrans, divers réglages électriques et bien sûr du Wi-Fi et à un système audio de grande qualité. Quant au conducteur, il est aidé par quatre caméras qui permettent notamment le stationnement en mode 100% autonome. Le prix de vente n’a pas été communiqué mais si on opère une rapide conversion depuis le prix américain (332 500 $), il faudra s’attendre à un ticket d’entrée à 280 000 € (minimum).



