
L’assureur auto petit rouleur en 5 questions
Comme pas mal de personnes, j’utilise ma voiture exclusivement le week-end, ce qui fait de moi un petit rouleur. En fonction des compagnies d’assurance auto, le seuil est fixé à 4, 5, 8 ou encore 10 000 kilomètres par an. Toute personne ayant un kilométrage annuel situé sous l’un de ces seuils peut donc prétendre à une formule personnalisée qui peut permettre de diminuer la note parfois jusqu’à 50 %. Dans ce court article, je vais revenir sur les cinq questions les plus fréquemment posées à propos de l’assurance au kilomètre. Si vous roulez peu, il y a donc de nombreuses raisons de vous orienter vers l’une de ces formules, sans perdre de garanties !
Quelles compagnies proposent l’assurance au kilomètre ?
L’immense majorité des compagnies d’assurance auto disposent aujourd’hui de formules au kilomètre. Et pour cause, la demande est exponentielle. En France comme en Belgique, le kilométrage annuel moyen est relativement faible, sous la barre des 14 000 kilomètres effectués à l’année. Dès lors, de nombreux automobilistes sont bien en-dessous, notamment ceux qui n’utilisent leur voiture que le week-end et/ou qui vont en travail à pied, en vélo ou bien en transport en commun. Il est d’ailleurs particulièrement intéressant de réaliser une assurance auto simulation afin de calculer les économies que l’on peut faire en optant pour une formule au kilomètre.
Chaque compagnie d’assurance auto a donc développé sa propre formule, avec un ou plusieurs paliers kilométriques qui définissent directement l’incidence sur la prime d’assurance auto. Fatalement, moins vous roulez alors plus la remise sera importante. Pourtant, de nombreuses personnes font l’impasse sur l’assurance au kilomètre alors qu’elles y sont pleinement éligibles. Elles craignent souvent des formalités administratives lourdes… Alors que ce n’est pas le cas !
Faut-il changer de contrat ?
En France, la loi Hamon, instaurée le 1er janvier 2015, permet de changer d’assurance auto à tout moment dès lors qu’un contrat a atteint sa première date anniversaire. En Belgique, la loi télécoms permet cette même manœuvre au bout de six mois. Pour autant, en switchant sur une formule au kilomètre, il n’est pas nécessaire de signer un nouveau contrat. En effet, la formule au kilomètre se calque sur votre contrat actuel, en apportant simplement cette contrainte kilométrique. Il n’y a pas de formalité particulière et vous pouvez tout à fait conserver votre contrat d’assurance auto du moment. Néanmoins, il est souvent bon de prendre le temps de comparer régulièrement les offres du marché car il y a souvent de bonnes affaires à réaliser en changeant régulièrement de compagnie.
Dans tous les cas, sachez que votre coefficient de bonus/malus ne sera pas affecté par le passage à une formule au kilomètre. Il n’y a donc pas de réelle contrainte : juste des économies à la clé !
Les garanties sont-elles les mêmes ?
Oui ! L’assurance au kilomètre prend la forme d’un complément à une formule déjà existante. Par exemple, si vous avez un contrat tous risques, alors vous conserverez les mêmes garanties et les mêmes services qu’auparavant. Si vous avez opté pour le tiers, il en sera de même. La réduction du montant de la prime d’assurance auto porte exclusivement sur le respect du kilométrage annuel défini en amont. Mais d’ailleurs, vous vous demandez certainement ce qui pourrait se passer si vous veniez à excéder ce fameux seuil. En effet, nos besoins d’automobilistes peuvent être amenés à évoluer, ce qui peut avoir une incidence assez importante sur les kilomètres de notre voiture. D’une manière générale, il y a tacite reconduction d’une formule au kilomètre. Si vous roulez plus à l’avenir, pensez à actualiser votre dossier auprès de votre assureur.
Que se passe-t-il si on dépasse le seuil kilométrique ?
Lors d’un contrat au kilomètre, pay as you drive, il vous est demandé de renseigner le kilométrage précis de votre voiture au moment de la signature du contrat, de l’ajout de l’option ou bien du renouvellement. Si vous constatez, durant l’année, que vous ne serez pas en mesure de tenir le seuil, je vous conseille d’en parler rapidement à votre conseiller. Celui-ci pourra alors vous basculer sur un palier supérieur si c’est possible. Le cas échéant, en fin d’année, une régularisation sera opérée qu’il faudra payer en une fois ou bien en la lissant sur l’année suivante si vous perdurez chez ce même assureur. Il est donc préférable d’anticiper ce type de désagrément afin que le surcoût soit lissé. Certains assureurs, si vous êtes bon client, pourra même prendre à leur charge l’éventuel surcoût s’il est modique.
Mais puisque la confiance est importante, je vous invite à réellement informer votre assureur de tout souci lié à la tenue du kilométrage annuel. Certains pensent d’ailleurs avoir trouvé la combine en mentionnant un kilométrage plus faible à la signature du contrat, afin de se laisser une plus grande amplitude kilométrique. Soyons francs : les contrôles à ce niveau sont rares mais la pratique est vivement déconseillée. En cas de sinistre, votre assureur risque de relever un kilométrage inférieur à celui mentionné sur le contrat, ce qui peut entraîner votre radiation.
Qui peut souscrire à ce type de formule ?
Tout automobiliste qui roule peu peut naturellement s’orienter vers une formule au kilomètre. Si vous avez deux véhicules, sachez que les deux peuvent avoir chacun une formule de ce type. Vous avez donc tout à y gagner en calculant votre kilométrage annuel réel. Vous pourrez ainsi faire de vraies économies tout en conservant l’intégralité de vos garanties.