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10 faits & anecdotes à connaître sur la BMW M5 (E60)

En 2003, BMW a choqué. La nouvelle Série 5 est l’œuvre de Chris Bangle et beaucoup de conventions ont été bousculées. Les lignes sont taillées à la serpe mais s’avèrent relativement contemporaines, offrant un style assez futuriste. Mais plus qu’un renouveau esthétique, cette nouvelle génération fait le plein de nouvelles générations, en se montrant même novatrice sur plusieurs aspects. Il aura fallu attendre 2004 pour que la version sportive, préparée par Motorsport, entre en production. Un modèle hautement savoureux qui, pour la seule et unique fois, hérite d’un savoureux moteur V10 d’une puissance de 507 chevaux. À ce sujet, voici 10 anecdotes à connaître sur la BMW M5 de type E60.

1. La cote tend à remonter

La BMW M5 de type E60 a souvent été boudée. Pour ma part, j’ai toujours été un grand fan de l’époque Bangle. Les lignes sont assez différentes de ce que l’on avait l’habitude de voir chez BMW, avec des optiques profilées, une ligne de caisse équilibrée et une multitude de coloris, aussi bien pour l’extérieur que pour l’intérieur. Aux yeux de beaucoup, la noblesse de cette M5 découle de sa motorisation… La cote dépend de beaucoup de paramètres. Il y a bien sûr l’état, le kilométrage ou encore la configuration. Pour profiter des meilleurs prix, achetez votre BMW occasion en Allemagne, mais soyez intransigeant sur l’entretien qui a été assuré, car aussi désirable soit-elle, la BMW M5 de type E60 n’a pas toujours été la plus fiable. Le marché allemand est une bonne base de recherche, car il s’agit naturellement du marché originel de la M5…

BMW M5 E60
Crédit photo : BMW AG

Mais surtout, nos amis allemands sont très friands des berlines survitaminées et forcément, la M5 y a connu un beau succès, toutes générations confondues. En plus, la M5 a été déclinée en deux carrosseries : la berline (E60) et le break (E61). Nos amis allemands semblent avoir préféré la première des deux. Est-ce une question de look ? C’est possible ! Toujours est-il qu’en orientant vos recherches auprès du marché munichois, vous augmenterez vos chances de trouver la perle rare. De nos jours, il y a suffisamment d’outils pour s’assurer de l’historique d’une voiture ou encore de sa dotation précise.

2. C’est la seule à avoir un moteur V10

Depuis ses débuts en 1979 (incluons la M535i), la BMW M5 aura connu un grand choix de motorisations. Au début, la marque allemande misait sur des moteurs 6-cylindres atmosphériques, véritable spécialité maison. Le basculement sur le moteur V8 aura lieu à la fin des années ’90 avec la M5 type E39. L’éphémère moteur V10 atmosphérique sera réservé à la M5 (E60), commercialisée de 2004 à 2010. Ensuite, la marque misera sur des moteurs V8 biturbo, un peu plus économiques. Car si un moteur à 10 cylindres est une merveille, il y a bien quelques inconvénients qui ont poussé la marque allemande à revenir sur des moteurs un peu plus raisonnables (même si c’est une notion à relativiser). La M5 type E60 aura donc été l’unique berline de la marque a bénéficié d’un tel moteur ! Produite en même, la M6 aura exploité ce même moteur. Mais là encore, cette époque est révolue depuis bien longtemps déjà.

3. Son design est signé Bangle

Crédit photo : BMW AG

Chris Bangle, c’est un designer dont on adore ou on déteste les réalisations. Pour ma part, j’aime beaucoup ce qu’il a apporté aux marques, dans ses différentes réalisations. Au début des années ’80, il fait ses lettres de noblesse chez General Motors avant de basculer chez Fiat puis de rejoindre BMW dans les années ’90. On lui doit notamment d’avoir participé au dessin de la Série 3 type E36 ou encore de la Z8. Il travaillera activement sur la Série 7 de type E65, puis les Z4, Série 3, 5 et 6 du début des années 2000. Le style Bangle se caractérise notamment par le flame surfacing, identifiable par des surfaces concaves et convexes, donnant un style plus dynamique. Pour autant, cela n’a pas fait que des heureux. En 2002, un collectif a même vu le jour pour protester contre la nouvelle ligne directrice du style… La M5 de type E60 reste très représentative de cette époque, adorée par les uns, détestée par les autres.

4. Elle a connu un restylage à mi-carrière

En 2007, BMW a officialisé le restylage de sa Série 5 de type E60. Elle prend le nom de LCI, pour life cycle impulse. Visuellement, cette phase 2 est plutôt discrète. On remarque des projecteurs avant et feux arrière abrités derrière une glace lisse. Les clignotants sont désormais à LED et le dessin du pare-chocs avant est un petit peu revu, en augmentant le volume des entrées d’air. La marque en a profité pour intégrer de nouvelles jantes et de nouvelles couleurs de carrosserie. La qualité des matériaux a été augmentée avec de nouveaux habillages de sièges, davantage de rigueur dans la finition. En matière de technologie, il y a une nouvelle interface numérique, l’aide au maintien dans la voie ou encore un nouveau système audio (avec un ampli de 825 Watts).

5. Sa sonorité est incroyable !

La BMW M5 de type E60 est réputée pour offrir une sonorité envoûtante ! Et pour cause, son moteur V10 atmosphérique offre une mélodie assez unique et immédiatement identifiable. D’une cylindrée de 5.0 litres, ce moteur aime particulièrement les montées en régime. La puissance maximale de 507 chevaux est délivrée à 7750 tr/m. Autant dire que c’est un moteur qui nécessite pas mal de doigté d’autant plus que cette berline est une stricte propulsion. Mieux vaut donc bien connaître sa monture avant de la mettre en travers du prochain rond-point…

Crédit photo : BMW AG

Par ailleurs, la M5 E60 a bénéficié de nombreuses évolutions inspirées de la compétition. Par exemple, on trouve un système Vanos double, qui permet de varier le calage des arbres à cames pour tirer tout le potentiel du V10. Cela a nécessité de nombreux ajustements, notamment pour la pression.

6. La consommation est un sujet sensible

Le sujet est très sensible mais il doit être abordé. La consommation d’une BMW M5 de type E60 est assez gargantuesque. Et c’est bien normal. La belle pèse environ 1,8 tonne et dispose d’un moteur très volumineux et atmosphérique de surcroît. Sur parcours extra-urbain, la consommation peut descendre autour des 10 litres aux 100 kilomètres. En usage mixte, tablez sur une moyenne autour des 14,7 litres aux 100 kilomètres. En ville, la consommation mixte ferait tourner de l’œil à plus d’un écolo avec une moyenne à 21,7 litres aux 100 kilomètres. Et non, nous ne parlons pas d’un autobus…

7. Elle disposait de l’affichage tête-haute

Très technologique, la BMW M5 de type E60 multiplie les technologies. Pour son époque, on peut même dire qu’elle était assez novatrice. Déjà, il y a de nombreux réglages possibles, aussi bien pour la puissance que la réactivité du moteur, que pour les commandes de l’amortissement ou encore pour la boîte de vitesses. Aussi, en option, il était même possible d’avoir l’affichage tête haute, une vraie prouesse pour l’époque ! Cela donnait à différentes informations et notamment à l’affichage de la navigation. Plus surprenant encore : la largeur du dossier des sièges s’adapte en fonction du mode de conduite !

8. Les performances sont remarquables

BMW M5 E60 vue éclatée
Crédit photo : BMW AG

4,7 secondes pour réaliser le 0 à 100 km/h, c’est une belle performance d’autant plus que cette M5 est une propulsion ! Les valeurs de reprise sont également très bonnes avec une superbe réactivité. Celles et ceux qui ont eu le privilège de posséder ou conduire une BMW M5 de type E60 (et qui l’ont poussée un peu dans ses retranchements) gardent généralement un excellent souvenir de ce modèle.

9. Elle dispose de la boîte SMG III

La BMW M5 type E60 dispose d’une toute nouvelle boîte de vitesses, portant le nom de SMG III. Celle-ci est en réalité une boîte de vitesses manuelle dotée d’une commande séquentielle. Elle dispose de 7 rapports. Cette boîte autorise un grand nombre de réglages et permet de gérer manuellement le passage des rapports. Cela peut se faire depuis le sélecteur ou bien à l’aide des palettes situées derrière le volant. Par rapport à la précédente génération de boîte (la SMG II), les changements de rapports sont devenus encore plus rapides, de l’ordre de 20 %. Contrairement aux idées reçues, cette boîte dispose d’un unique embrayage.

10. C’est un collector absolu !

Aujourd’hui, la BMW M5 (E60) est recherchée. Les beaux exemplaires sont naturellement davantage recherchés, surtout si le kilométrage est raisonnable, que la configuration est attrayante et que l’entretien est suivi. Si vous envisagez d’en acheter une, je vous recommande donc vraiment de vous offrir au marché allemand. Ne vous précipitez pas vers la première venue. Prenez le temps de trouver la perle rare et faites-vous accompagner si vous n’êtes pas un expert en BMW.

Thomas Drouart

J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps déjà ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert.

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