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La nouvelle BMW M5 (G90) atteint les 727 chevaux…

La course à la puissance s’arrêtera-t-elle un jour ? Grâce à l’hybridation, les constructeurs automobiles n’hésitent plus à atteindre des sommets pour leurs modèles les plus sportifs. Cette fois, il faut qu’on parle de la dernière génération de BMW M5, dévoilée il y a quelques jours. Une septième génération qui passe allègrement le cap des 700 chevaux en devenant hybride rechargeable. Une évolution plutôt logique pour cette routière survitaminée qui bénéficie des dernières améliorations techniques et technologiques de la marque. Forcément, les performances sont au rendez-vous même s’il y a quelques surprises à ce sujet… Sans plus attendre, voici les principales informations à connaître sur la nouvelle BMW M5 de type G90.

Une Série 5 dopée aux hormones

En 2023, la huitième génération de BMW Série 5 a été officialisée. Un nouvel opus qui s’inscrit dans une certaine continuité en proposant une ligne très moderne, incluant un avant redessiné pour l’occasion et une partie arrière plus statutaire. La déclinaison sportive M5 était attendue fermement par les passionnés. Cette septième génération est la plus puissante de tous les temps. Elle est aussi la première M5 à bénéficier de l’hybridation. Elle signera aussi le retour de la version break Touring, abandonnée depuis la M5 de type E60/E61. Bon, revenons sur cette nouvelle M5. Déjà, on remarque un faciès très agressif, qui intègre de série la calandre BMW Iconic Glow, dotée d’une finition noir laqué et d’un rétroéclairage. Le pare-chocs se dote d’une vaste entrée d’air centrale, cernée par deux écopes. Les traits sont plutôt acérés, ce qui renforce le côté musclé.

On remarque aussi que les ailes ont été copieusement élargies, tout comme les voies. La nouvelle M5 est 7 centimètres plus large que la Série 5 dont elle dérive. Cela a permis d’élargir le train avant de 7,5 centimètres. On trouve des jantes de 20 pouces à l’avant et 21 pouces à l’arrière. Le design est inédit tandis que les gros freins M sont fournis de série. Les disques en carbone/céramique sont en option. À l’arrière, le design est tout aussi musclé.

Avec 5,10 mètres de long, la BMW M5 (G90) est devenue un gros bébé…

On remarque un énorme diffuseur qui remonte assez haut et qui permet de mieux acheminer les flux aérodynamiques. Quatre sorties d’échappement sont perceptibles, par groupe de deux. On distingue aussi un spoiler sur la malle. La couleur présentée ici est le vert métallisé Isle of Man. Une belle couleur proposée de série, au même titre que les peintures métallisées gris clair Brooklyngrau, le bleu Marina Bay Blue, le noir Carbonschwarz, le gris foncé Sophistogray ou encore le rouge Fire Red. Autre fait amusant : la longueur de cette M5 de type G90 progresse encore et atteint désormais 5,10 mètres de long : c’est énorme…

Un habitacle chic et sport à la fois

À bord de la nouvelle BMW M5, on comprend assez bien le positionnement voulu. Historiquement, la BMW M5 était la voiture idéale pour taille la route sur l’Autobahn sans se soucier de la limitation de vitesse (et de la consommation accessoirement). Il fallait donc lier performance et confort. Cette philosophie n’a jamais quitté le modèle qui continue de lier le côté sportif au confort. On découvre ainsi d’une très belle sellerie comprenant des sièges enveloppants, d’un joli cuir. Plusieurs teintes sont d’ailleurs disponibles, avec du noir, du gris, du orange et même du rouge. Le volant à méplat dispose d’un repère rouge à midi. On trouve aussi la dernière évolution de l’écran BMW Curved Display, qui propose une dalle orientée vers le conducteur. L’affichage est personnalisable et on trouve une multitude de personnalisations possibles. Côté diagonales, l’écran d’instrumentation mesure 12,3 pouces et le central culmine à 14,9 pouces.

Un intérieur qui donne envie de prendre la route !

On remarque aussi des habillages en fibre de carbone et des touches colorées, qui rappellent que nous sommes face à un modèle développé par le département sportif Motorsport. À l’arrière, la place est tout aussi généreuse, ce qui est plutôt logique à la vue des dimensions impressionnantes de cette M5. La dotation n’est pas en reste puisque l’on trouve un toit panoramique en verre de série, ainsi que le système audio Bowers & Wilkins Diamont Surround, la climatisation à quatre zones, les sièges avant chauffants, l’éclairage d’ambiance, les projecteurs Full LED à l’avant ou encore l’alarme et le BMW IconicSounds Electric qui permet d’apporter un son fictif lorsque l’on roule en mode électrique. C’est le compositeur Hans Zimmer qui a développé cette ambiance sonore.

727 chevaux et un Boost Control…

La nouvelle BMW M5 (G90) récupère l’actuel moteur V8 biturbo de 4.4 litres de type S68. Il développe 585 chevaux de puissance et se trouve complété par un moteur électrique de 197 chevaux, implanté au sein de la boîte de vitesses Steptronic à 8 rapports. Le couple maximal de ce dernier atteint 280 Nm et peut même aller jusqu’à 450 Nm en entrée de boîte grâce à un étage de pré-engrenage. La puissance totale cumulée atteint 727 chevaux et 1 000 Nm de couple. Une fonction Boost Control est incluse, apportant un surplus de puissance temporaire entre 30 et 150 km/h en cas de besoin. L’hybridation rechargeable offre la possibilité de rouler en mode 100 % électrique pendant 69 kilomètres. Pour cela, une batterie de 18,6 kWh a été implantée. Malheureusement, tout cela se paye très lourdement puisque la M5 pèse plus de 2,5 tonnes sur la balance…

Après le XM, la M5 est la dernière voiture Motorsport de l’histoire à arborer un moteur hybride rechargeable

Au niveau des performances, le 0 à 100 km/h est réalisé en 3,5 secondes. C’est un très beau score la précédente M5 s’en sortait mieux ! Malgré la puissance en plus, le poids supplémentaire de 500 kg pèse assez lourdement. En revanche, il ne faut que 2,9 secondes pour passer de 80 à 120 km/h. Des performances qui s’annoncent malgré tout plutôt explosives. D’ailleurs, l’apport électrique permet même de progresser assez significativement en reprise ce qui est sans doute plus intéressant. Plusieurs modes de conduite sont disponibles dont le M Laptimer qui permet de chronométrer les temps au tour. De série, la vitesse maximale est bridée à 250 km/h mais elle peut être portée à 305 km/h en option.

En ville, si l’espace venait à manquer, sachez qu’il est possible de faire avancer et reculer à distance la M5 à l’aide de votre smartphone. De même, on trouve une fonction d’assistance de marche arrière auto-reverse sur 50 mètres. Si vous devez reculer, la voiture pourra reproduire le chemin aller en marche arrière. Cela peut éviter de faire une jante…

Un châssis plus affûté encore !

Pour compenser la prise de poids, la nouvelle BMW M5 se pare de roues arrière directionnelles, capables de braquer jusqu’à 1,5 degré afin d’améliorer l’agilité. La transmission intégrale est conservée mais il est possible d’avoir un mode propulsion pour s’amuser un petit peu. On trouve la suspension adaptative M et un différentiel arrière actif qui permet de répartir judicieusement le couple entre les deux roues pour augmenter la vitesse de passage en courbe. La répartition des masses serait proche des 50/50 conformément à ce qu’a toujours proposé la marque. Le mode Sport a été paramétré sur le circuit du Nürburgring, ce qui pourrait permettre de faire un beau chrono ! Et pour freiner cette masse, des étriers de freins à 6 pistons et des disques de 410 millimètres ont été implantés à l’avant…

La BMW M5 sera commercialisée dès le mois de novembre 2024. Son prix de vente atteint 159 000 €, soit un surplus de 15 700 € par rapport à la version actuelle. Heureusement, elle profite d’un bel argument : l’absence d’un malus écologique. En effet, à la technologie hybride rechargeable, la consommation en cycle mixte WLTP est donnée à 1,6 litre aux 100 kilomètres. Si la batterie est vide, celle-ci grimpera à 10,2 litres aux 100 kilomètres. Les émissions de CO2 sont aussi maîtrisées avec une moyenne à 38 grammes par kilomètre. Cela pourrait faire la différence face à l’Audi RS 6. D’ailleurs, la BMW M5 Touring sera présentée prochainement…

Thomas Drouart

J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps déjà ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert.

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