
Aston Martin dévoile une nouvelle supercar : la Valhalla
La gestation de l’Aston Martin Valhalla aura été particulièrement longue puisque c’est en 2019, à l’occasion du salon de Genève, qu’elle avait été dévoilée, sous la forme d’un show-car nommé AM-RB 003. Voici donc la nouvelle supercar de la marque, qui se positionne sous la Valkyrie, tout en apportant une puissance impressionnante : 1 079 chevaux. Pour atteindre un tel niveau de puissance, la firme de Gaydon a opté pour l’hybridation rechargeable. Voici donc tout ce que vous devez savoir sur cette nouvelle supercar, qui ne sera produite qu’à 999 exemplaires seulement. C’est certain, elle ne laissera personne indifférent. Aston Martin semble avoir repoussé ses propres limites, grâce notamment à son expérience acquise en Formule 1…
Une voiture de course… pour la route !
Le design de cette Aston Martin Valhalla est légèrement plus sage que celui de sa grande sœur ; la Walkyrie. Elle en reprend pourtant la ligne générale. Son design impressionnant a été dicté par des contraintes aérodynamiques et ça marche ! Elle génère plus de 600 kg d’appui de 240 à 350 km/h. Mais surtout, elle inaugure des éléments actifs qui permettent d’ajuster les flux d’air en fonction des contraintes. Côté lignes, on retrouve celles du concept-car de 2019 mais l’ensemble a été retravaillé, notamment au niveau de la face avant, surélevée ou encore le dessin des bas de caisse. On découvre une supercar très fluide et agréable à regarder. Les équipes d’Aston Martin Performance Technologies (AMPT), qui s’occupent des Formule 1, ont participé activement à l’élaboration de cette belle ligne.


Sans surprise, l’Aston Martin Valhalla repose sur une coque en fibre de carbone, qui assure rigidité et légèreté avec une masse de seulement 74,2 kg. Les sous-châssis en aluminium permettent aussi une parfaite gestion des flux d’air, ce qui permet de réduire la trainée. On remarque également des disques de frein en carbone-céramique de 410 mm à l’avant, 390 mm à l’arrière. La marque a également porté ses efforts sur la précision grâce à un système à câble innovant. Elle s’appuie aussi sur de gros étriers Brembo à 6 pistons. Tout cela est partiellement dissimulé derrière de grandes jantes de 20 pouces à l’avant, 21 à l’arrière. Il s’agit de jantes en magnésium de conception ultra-légère, capable d’économiser 12 kg de masse non-suspendue. Côté pneus, le choix sera permis entre les Michelin Pilot Sport 5 ou Cup 2.

Bien dessinée, l’Aston Martin Valhalla l’est. Elle offre un large programme de personnalisation, permettant d’avoir de la fibre de carbone brute ou bien peinte. De même, six livrées thématiques seront proposées, en plus d’un large choix de coloris. L’inspiration ? Des livrées historiques, inspirées par des modèles de compétition de la marque. On remarquera la face avant largement ajourée ainsi qu’un spoiler actif capable de s’élever de 255 millimètres sur toute la largeur. Impossible de manquer également l’entrée d’air située sur le toit. Elle distribue les flux d’air vers l’admission pour deux canaux, vers les refroidisseurs air-air pour un et vers le compartiment moteur pour le dernier. Quant à l’échappement, nous sommes sur une quadruple sortie. Les deux premières sorties participent autant à l’esthétique qu’à la sonorité… On trouve malgré tout quelques traits communs avec la dernière Aston Martin Vantage.
Un intérieur inspiré par la compétition
Maintenant, passons à bord de l’Aston Martin Valhalla. La marque britannique s’est largement inspirée de son expérience acquise en Formule 1. On part donc d’une monocoque en carbone relativement légère, dont la partie intérieure ne pèse que 74,2 kg. Le design est assez minimaliste, avec de beaux sièges baquets monoblocs très enveloppants, un petit volant à méplat et de la fibre de carbone largement apparente. Les portes en élytre permettent de faciliter l’accès à bord. L’ergonomie semble plutôt bonne avec la possibilité de régler le volant comme le pédalier. On découvre aussi deux écrans, ce qui est une disposition assez classique de nos jours. L’ensemble accueille le système HMI qui permet d’accéder à toutes les données de conduite, comme la récupération d’énergie, la puissance utilisée…




Là encore, les possibilités de personnalisation sont très nombreuses puisque le département dédié Q, sera capable de réaliser tout type de sellerie ou d’ambiance intérieure. La planche de bord est joliment dessinée, avec une certaine sobriété qui valorise bien les beaux matériaux employés. Nul doute que la marque anglaise s’est inspirée de ce qui a été fait sur la Valkyrie tout en cherchant à apporter légèrement plus de confort. Toujours dans cette optique de gain de poids, la fibre de carbone a été mélangée à de la résine, ce qui permet d’obtenir un matériau très résistant et toujours plus légers. Car oui, forcément, une voiture hybride rechargeable impose une masse un peu supérieure… Au total, la Valhalla affiche 1 655 kg.
Un V8 biturbo PHEV de 1 079 chevaux
En position centrale arrière, l’Aston Martin Valhalla accueille un puissant moteur V8 biturbo développant 828 chevaux. Initialement, la belle avait été prévue avec un V6 mais c’est finalement un moteur à 8 cylindres qui prendra place. Il s’accompagne de trois moteurs électriques, pour une puissance cumulée de 251 chevaux. Deux d’entre eux agissent sur les roues avant, ce qui permet d’assurer les démarrages, la marche arrière ou même d’avoir une petite autonomie électrique, allant jusqu’à 14 kilomètres, jusqu’à la vitesse de 140 km/h.
La puissance globale atteint alors les 1 079 chevaux et 1 100 Nm de couple. C’est remarquable ! Le fait de partir sur une hybridation rechargeable ne découle pas nécessaire d’une volonté de réduire la consommation ; c’est plutôt un moyen de faire progresser les performances. Le 0 à 100 km/h peut être réalisé en seulement 2,5 secondes tandis que la vitesse de pointe atteint – tout de même – les 350 km/h.

L’Aston Martin Valhalla reçoit une boîte de vitesses automatique DCT à 8 rapports, qui permet des temps de changements de rapport très rapide. En matière d’efficacité, le système IVC contrôle tout : les suspensions, le freinge, la direction, les volets aérodynamiques, afin de toujours offrir un maximum de motricité, quelles que soient les circonstances. Si les roues avant sont entrainées par des moteurs électriques distincts, on pourra tout de même parler d’une transmission intégrale mais non permanente, du fait de l’absence d’un arbre de transmission entre l’avant et l’arrière. Plusieurs modes de conduite sont proposées : Pure EV (100 % électrique), Sport, Sport + et Race. Chacun dispose de ses propres réglages.
Une supercar très exclusive…
Cette Aston Martin Valhalla n’est donc produite qu’à 999 exemplaires seulement. Fait amusant : le carnet de commande est ouvert depuis deux ans déjà et il est assez probable que tous les exemplaires aient déjà trouvé preneur. Dans le segment des supercars (pour ne pas dire hypercars), il est de coutume que les fidèles clients de la marque soient avertis en avant-première de la commercialisation de nouveaux modèles d’exception. Nous ne connaîtrons donc pas le prix de vente final de la Valhalla mais il est assez probable qu’il s’approche du million d’euros.









