
Commercialisée depuis 2013, la Jaguar F-Type avait connu un léger restylage en 2017. Pour 2020, le restylage est plus prononcé. Cela saute d’ailleurs aux yeux car le regard se veut beaucoup plus expressif, reprenant les derniers codes stylistiques en vigueur. Pour l’arrière, les modifications sont bien plus subtiles. Sous ce long capot avant, on trouvait un 4-cylindres, un V6 et un V8. Ne subsistent que le premier et le dernier, le V6 étant remplacé… par un second V8 !
Une évolution plutôt logique
La précédente Jaguar F-Type évoquait la Type E sous certains angles. Cet aspect néo-rétro plutôt subtil contribuait à la belle gueule de ce coupé sportif, assurant la descendance de la XK. Sauf que depuis quelques années, Jaguar mise sur le futur et non sur le passé. En témoignent l’apparition de SUV et de véhicules électriques. Les deux sont même combinés dans le I-Pace qui fut élu voiture de l’année 2019.





Il est donc relativement logique que la F-Type évolue en anticipant en s’orientant vers le futur de la marque. Les nouveaux phares à fond noir, sobrement soulignés d’une bande LED s’étendent sur le profil en dessinant une belle ligne de caisse. C’est moderne, agressif mais sans aller dans l’excès. La calandre, quant à elle, s’habille d’un fond nid d’abeille noir. L’ensemble marche plutôt bien, avec une identité cohérente dans l’ensemble, qui s’étend sur un capot bien aéré.

L’arrière revient sur des feux plus conventionnels, sans partie arrondie en bas. C’est plus moderne et plus en adéquation avec les productions actuelles. Quant au profil, il reste tel quel. Mais est-il vraiment nécessaire de changer une ligne qui vieillit bien ?
Un cockpit entièrement numérique
Plus que les lignes, ce sont les intérieurs de voiture qui se démodent rapidement. C’est surtout le cas à l’heure où les instrumentations numériques se développement massivement. Ainsi, les compteurs sont désormais 100% numérique, avec une dalle de 12,3 pouces. L’écran central passe de 8 à 10 pouces tandis que l’interface est modernisée pour plus de réactivité.






L’intérieur demeure très élégant, avec des selleries colorées et des assemblages plutôt rigoureux, du moins sur la partie haute. Rappelons que la Jaguar F-Type est une stricte deux-places. Pour être élégant en toute circonstance, il est possible d’activer le mode Quiet Start qui permet de ne pas faire trop de bruit.
3 moteurs… Mais plus de V6
La gamme s’articulait autour de moteurs 4-cylindres, V6 et V8. Le 4-cylindres de 300 chevaux continuera d’exister, en tant que motorisation d’entrée de gamme. Celui-ci est exclusivement configurable en propulsion. En milieu de gamme, le V8 5.0 litres (qui remplace le V6) offre 450 chevaux en propulsion ou transmission intégrale. Enfin, la F-Type R (qui remplace la SVR) reprend cette même mécanique et grimpe 575 chevaux pour 700 Nm de couple… Sur les quatre roues. Le V6 continuera d’exister… Mais pas en France ! Quelle que soit la motorisation retenue, elle sera obligatoirement conjuguée à une boîte automatique à 8 rapports et à un échappement actif (avec clapets). Le prix d’appel est fixé à 64 490 €.

4-cyl 2.0 litres 300 | V8 5.0 litres 450 | V8 5.0 litres 575 | |
Moteur | 4 cylindres | V8 | V8 |
Cylindrée | 2.0 litres | 5.0 litres | 5.0 litres |
Puissance | 300 chevaux | 450 chevaux | 575 chevaux |
Couple | 400 Nm | 580 Nm | 700 Nm |
Transmission | RWD | RWD/AWD | AWD |
Poids | 1 520 kg | 1 600/1 743 kg | 1 743 kg |
0 à 100 km/h | 5,7′ | 4,6′ | 3,7′ |
Émissions de CO2 | 184 g/km | 244/252 g/km | 252 g/km |
Conso. mixte | 8,1 L/100 km | 10,6/11,0 L/100 km | 11,0 L/100 km |








