
Puisque la nouvelle Fiat 500 a succombé à l’électricité, il ne faisait aucun doute que la version sportive Abarth suive la même tendance. Exit donc les vocalises des échappements Monza et Record qui ont fait le charme de ces héritières des Fiat 500 et 600 du milieu des années ’50 revues par le grand Carlo Abarth… Mais alors, comment Abarth compte-t-elle faire pour entretenir la recette et faire perdurer le mythe ? Le passage à l’électrique ne risque-t-il pas d’enlever la saveur de cette petite sportive ? La nouvelle 500e joue la carte conservatrice sur certains points et notamment sur le discours marketing, n’hésitant à pas à évoquer le nom du fondateur de la marque. Et si cette nouvelle Abarth 500e avait de bons arguments ?
Une ligne plutôt classique au final
Au catalogue depuis 2008 et trois fois restylée, l’Abarth 500 (devenue 595 en cours de route) accusait sérieusement le poids des années. La nouvelle Abarth 500e s’inspire logiquement de la Fiat 500e puisqu’elle en est le dérivé sportif. On retrouve donc la ligne de la petite italienne, longue de 3,66 mètres. Il y a très longtemps déjà, Carlo Abarth réalisait des modifications impressionnantes sur des bases de Fiat 500 ou 600. Les optimisations étaient nombreuses mais on conservait la majeure partie de la caisse d’origine. La nouvelle Abarth adopte un bouclier spécifique. Le logo Abarth, sous forme d’un lettrage, apparaît sur la partie haute du bouclier tandis que la partie inférieure simule des écopes latérales et se contente d’aérations au centre. Les optiques à LED sont toujours décomposées en plusieurs parties, ce qui donne un look très actuel.

Les touches de chrome sont supprimées tandis que l’Abarth 500e est posée sur des jantes alliage de 18 pouces, sur des voies élargies. Les ailes, déjà bien galbées d’origine, sont conservées. On notera aussi l’apport de coques de rétroviseurs en gris titane, ce qui donne une unité avec les jantes. La caisse a bien sûr été abaissée et il sera toujours possible d’opter pour la carrosserie classique en 3 portes ou bien la découvrable. La surprenante 3+1, apportant une porte à ouverture antagoniste du côté droit, n’est pas au catalogue. Quant à l’arrière, le diffuseur est bien présent mais il n”accueille pas, en toute logique, de sortie d’échappement. À l’arrière aussi, le logo Abarth est un sobre lettrage, qui semble placé assez haut. Pas de modification majeure en matière de style donc. On notera toutefois des bas de caisse qui semblent un petit peu plus proéminents.
“Encore plus Abarth que jamais”
Forcément, un tel titre interpelle mais il est pourtant affiché tel quel dans le communiqué officiel. Pour convaincre, Olivier François, CEO de Fiat & Abarth explique que “c’est la performance qui nous pousse à agir : chaque modification apportée à une Abarth vise à optimiser les performances de conduite. C’est exactement la façon dont notre fondateur, Carlo Abarth, s’y est toujours pris. De ce point de vue, on peut dire que rien n’a changé : meilleure accélération, meilleure tenue de route, plus de plaisir. Et puis, il y a la signature légendaire d’Abarth, sa sonorité”. Forcément, des dents vont grincer. La quête de performance est évoquée comme principale raison à l’électrification de la nouvelle née, l’Abarth 500e. Mais la marque avait-elle vraiment le choix ? Les contraintes qui pénalisent les voitures thermiques pèsent lourd et de toute manière, la Fiat 500e est un produit exclusivement électrique. Un choix imposé, en somme.



De là, il est important de souligner que si des réglages châssis ont bien sûr été opérés, la base technique est bien celle de la 500. De cette dernière, elle reprend notamment la “grande” batterie de 42 kWh. Elle est associée à un moteur électrique de 113,7 kW, soit environ 155 chevaux en équivalence et 235 Nm de couple. Cela permettra de réaliser le 0 à 100 km/h en 7,0 secondes. C’est à peine inférieur à ce que permet l’Abarth 695 dotée de la boîte de vitesses manuelle. Si les valeurs de reprise sont meilleures, avec notamment 1,5 seconde pour passer de 20 à 40 km/h, il faut composer avec une masse de 1 350 kg, soit 300 kg de plus qu’une Abarth thermique classique. Les valeurs théoriques ne sont toutefois pas toujours garantes du plaisir de conduite !
Une Abarth mi-passé mi-futur
Abarth promet que cette nouvelle 500e est un modèle hautement plaisant à conduire, qui répond à un dicton attribué à Carlo Abarth : “Aller plus vite qu’hier”. Plusieurs modes de conduite ont été intégrés. Le mode Turismo limite la puissance à 100 kW, soit environ 136 chevaux. Cela correspond à un mode de conduite normal. Le mode Scorpion Street maximise le freinage régénératif. Ces deux premiers modes ont la fonction One pedal qui permet de maximiser la récupération d’énergie cinétique lors des phases de décélération. Enfin, le mode Scorpion Track est le plus affûté. On notera aussi qu’un générateur de son a été intégré, pour simuler le bruit d’une Abarth thermique. Souvent, c’est assez désastreux comme résultat mais attendons de voir… Même si on peut légitimement s’interroger sur le côté un peu bling-bling/compensatoire…

Heureusement, ce son pourra être librement activé ou désactivé en fonction des humeurs. En parlant de design sonore, l’Abarth 500e adopte un jingle spécifique de guitare retentira à chaque mise en marche et arrêt. De même, la marque italienne précise qu’un gros travail a été effectué à ce sujet pour rendre ce modèle unique et reconnaissable sur la route. Sur le papier, cela ne donne pas vraiment envie mais il faut attendre de voir en vrai ! Il est clair qu’appréhender cette nouvelle Abarth 500e demande de laisser de côté beaucoup de jugements faciles… Mais il semble que le modèle soit tout de même savoureux si on se fie au communiqué…
À partir de 43 000 €
Dans un premier temps, Abarth propose une édition spéciale nommée Scorpionissima, limitée à 1 949 unités seulement. Vous pourrez la commander en coupé ou bien en découvrable. Vous devrez alors faire votre choix entre le Vert Acide ici illustré ou le bleu Poison. Heureusement, la dotation est plutôt bonne. On trouve les jantes alliage 18 pouces, un écran tactile central de 10,25 pouces, l’aide au stationnement 360° ou encore le système audio JBL. L’ensemble s’accompagne d’un bel habitacle, avec des baquets en alcantara. Il n’en fallait pas moins pour faire accepter un prix de vente à 43 000 € pour la version coupé et 46 000 € en découvrable.

Pour l’heure, Abarth ne communique pas sur l’autonomie mais on apprend que la 500e peut recevoir la recharge rapide 85 kW. Comptez 35 minutes pour récupérer 80 % de la capacité de charge ; c’est honnête. Reste que l’accueil semble plutôt mitigé… Pour beaucoup, Abarth reste associée à cette image de petite sportive qui gueule. Nous avons plutôt hâte de tester ce nouvel opus… Et qui sait ? Peut-être que l’expérience Abarth électrifiée sera sympa aussi…




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ha, l’avant dernière photo a été prise à Lingotto (Torino) dans l’ancienne usine Fiat, c’est la rampe d’accès pour aller sur le toit qui est l’ancienne piste d’essai 🙂