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Petites observations du Toyota bZ4X

En décembre 2021, Toyota et Lexus unissaient leur force et présentaient pas moins de 25 modèles, dont une bonne partie de concept-cars. Le but : passer le cap de l’électrification. Parmi les modèles présentés, on faisait connaissance avec la famille bZ, qui se décline en différents gabarits. Le premier membre à voir le jour, c’est le bZ4X. Un gros bébé commercialisé depuis plus d’un an mais que vous n’aviez probablement encore jamais vu. Toyota Mayenne a justement reçu son exemplaire, ce qui nous a permis de découvrir plus en détails cette nouveauté.

Toyota bZ4X : un modèle prometteur ?

Chez Toyota, on a déjà connu des noms de modèles plus faciles à retenir. Toujours est-il que le bZ4X nourrit pourtant de fortes ambitions. Ce SUV mondial s’étend sur 4,69 mètres de long, soit un tout petit peu plus que le RAV4 actuel. Reposant sur la plateforme e-TNGA, il partage son design avec son frère jumeau, le Subaru Solterra et sa base avec le Lexus RZ. La commercialisation devait débuter en milieu d’année 2022 mais divers problèmes de mise au point ont retardé le lancement qui débute seulement. Le Toyota bZ4X était aussi en lice au concours de la Voiture de l’Année 2023, mais il a terminé en septième (et dernière) position. Soyons francs : les choses n’ont donc pas très bien commencé pour cette nouveauté !

De prime abord, le design est assez intéressant. Comme sur la Yaris 4, Toyota a opéré une réflexion globale sur les différents éléments de carrosserie et n’a pas hésité à casser les codes. Les extensions d’ailes constituent désormais une partie de l’aile en elle-même, venant lécher le bas du pare-choc. Ce plastique brut pourrait faire cheap mais il apporte au contraire un design fort et baroudeur. À l’avant, la calandre est un simple bandeau noir, reliant les deux optiques sur la partie basse. Le pare-chocs en lui-même est assez massif, avec une épaisse bouche en partie basse. Un design qui surprend. Au niveau du capot, un masque en plastique étend visuellement la baie de pare-brise. C’est plutôt joli aussi !

Une ligne plutôt sexy !

Chez PDLV, on n’est trop branchés SUV mais on aime bien les belles lignes. Pour le bZ4X, je n’ai jamais trop pris le temps de trop m’y intéresser, c’est pas vraiment le genre de véhicule qui me fait rêver. Je m’étais persuadé, par négligence, que c’était un petit SUV. Mais en fait, pas du tout. Un peu plus gros qu’un RAV4, le bZ4X est en réalité assez massif. La vitre de custode arrière est très petite, laissant un côté assez “brut” à l’arrière. Les lignes sont taillées à la serpe pour certaines tandis que d’autres conservent de belles galbes. Une alchimie pas évidente !

Malgré tout, j’aime beaucoup le travail effectué sur les lignes. On sent bien que les designers se sont éclatés. Un joli décroché arrive au niveau des rétroviseurs et se retrouve “cassé” au niveau des portes arrière par une ellipse. Ça dynamise bien la ligne. Notre exemplaire d’essai est monté sur des jantes de 18 pouces qui paraissent presque légèrement petites. On notera qu’il s’agit d’enjoliveurs de roue, auxquels on prête un intérêt aérodynamique.

À l’arrière, le travail fait sur les optiques est bluffant. Ces dernières sont étirées copieusement, ce qui étire visuellement le vitrage tout en dessinant une belle verticale. D’ailleurs, l’arrière est relativement “droit” tandis que le pavillon est fuyant et s’achève sur un petit spoiler tout mignon. Sur la partie haute, de grandes “oreilles” viennent appuyer l’aérodynamique tout en apportant du style. Ça fonctionne assez bien. Notre exemplaire s’habille d’une livrée assez discrète, le gris Platine métallisé.

À bord : c’est moderne et ça a de la gueule !

Ce qu’on aime bien chez Toyota, c’est qu’il y a de la prise de risques et que l’on sort parfois des sentiers battus. Le volant a une jantes épaisse et il intègre de nombreuses fonctions. Mais surtout, l’instrumentation numérique de 7 pouces prend place assez en arrière, derrière un masque ouvert très élégant.

L’ensemble change de ce que l’on a l’habitude de voir. L’écran tactile central de 12,3 pouces accueille la nouvelle interface multimédia. Tout est fluide et très agréable à manier. Vraiment, c’est un sans fautes. La planche de bord est également bien dessinée, avec pas mal de jeux de matières. La console centrale est en revanche assez épaisse. Le revêtement noir laqué est très beau bien qu’il soit très sensible aux traces de doigts. Le sélecteur de vitesses tombe bien sous la main. C’est une molette que l’on tourne à gauche ou à droite. Là encore, c’est bien pensé et fonctionnel, avec toujours une ergonomie au top.

Pour le reste, les sièges offrent un bon maintien. C’est clairement un bel intérieur, spacieux et bien pensé. On regrettera simplement que le Toyota bZ4X ne propose qu’une ambiance intérieure noire. Une sellerie colorée aurait vraiment eu de la gueule pour égayer cet habitacle. Mais sinon, on en a clairement pour son argent. Est-ce que j’ai envie d’acheter ce modèle ? Non, clairement pas. Mais on est quand même sur un compromis sympa, qui va apporter un peu de fraicheur dans ce segment.

Fait amusant : la console centrale laisse un espace creux en dessous, libérant l’accès pour des babioles et autres accessoires. Ce n’est pas un mal car le bZ4X n’a pas de boîte à gants ! Le volume de coffre de 442 litres est assez faible pour la catégorie. Et il ne faudra pas compter sur le capot avant, qui est entièrement occupé et ne permet pas d’y ranger quoi que ce soit !

Et sous le capot ?

Premier SUV électrique de la marque, le Toyota bZ4X s’offre une unique motorisation, combinant deux moteurs électriques de 109 chevaux chacun. La puissance totale cumulée de 218 chevaux est tout à fait honnête. Les accélérations sont franches sur les premiers mètres ; comptez 6,8 secondes pour le 0 à 100 km/h. Notre exemplaire dispose du pack Autonomie, imposant les “petites” jantes de 18 pouces. Dans les faits, du 20 pouces est aussi proposé pour un peu plus de style et un peu moins d’autonomie. On notera que le bZ4X peut-être choisi en simple traction ou bien avec la transmission intégrale. Dans les deux cas, on trouve une batterie de 71,4 kWh qui permet d’effectuer plus de 400 kilomètres sans recharger. D’ailleurs, ce modèle est fourni avec un chargeur 11 kW. Il accepte aussi la charge rapide jusqu’à 150 kW. Fait sympa : un toit solaire sera proposé pour récupérer jusqu’à 1 800 kilomètres d’autonomie par an. Une idée sympa, qui change !

Cette rapide découverte du Toyota bZ4X nous a plutôt convaincu. C’est un beau bébé, qui offre pas mal de bonnes idées et une conception intelligente. Vendu à partir de 55 700 €, ce modèle électrique a toutes les chances de séduire. Si vous souhaitez le découvrir plus en détails, sachez que le Toyota bZ4X est présent à la concession Toyota de Mayenne (53100). Merci encore à Sylvain pour sa confiance renouvelée depuis des années. Une vente spéciale est d’ailleurs organisée ce week-end, avis aux amateurs !

Thomas Drouart

J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps déjà ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert.

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