Qui n’a jamais reçu un impact sur le pare-brise de sa voiture ? Nous, à la rédaction, cela a malheureusement déjà été notre cas, à de multiples reprises… Toujours est-il que lorsqu’un impact survient, il est recommandé de procéder rapidement à la réparation, voire au remplacement du pare-brise. Lorsque l’on dispose d’une assurance qui comprend le bris de glace, l’opération est souvent gratuite puisque de nombreux prestataires proposent le rachat de la franchise. Mais lorsque cette garantie n’est pas présente dans le contrat, comme avec les contrats au Tiers, on peut être tenté de reporter l’opération. Mais que risque-t-on vraiment à rouler avec un pare-brise endommagé ?
Anticiper une fissure ? Impossible…
Nous en parlions dernièrement, il n’existe pas de méthode infaillible pour ne jamais endommager son pare-brise. Même si vous respectez scrupuleusement les distances de sécurité, que vous évitez de rouler sur l’autoroute et sur des routes gravillonnées, vous vous exposez inévitablement à un risque de fissure. Vous n’êtes pas à l’abri d’une projection qui vous conduira à devoir réparer ou remplacer votre pare-brise. même en adoptant la conduite la plus prudente possible, le risque vient souvent des autres. C’est en partant de ce constat que les assureurs automobiles ont mis en place une franchise dédiée spécifiquement au bris de glace, qui n’a pas d’incidence sur le coefficient de bonus/malus. Besoin de faire changer le vôtre ? Pour un remplacement de pare-brise en Bretagne, nous avons notre contact Soluvitrages, qui dispose de plusieurs centres en Loire-Atlantique, en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes-d’Armor.
D’ailleurs, lorsqu’un impact survient sur le pare-brise, il prend généralement la forme d’un petit cratère, du au choc. En fonction de la profondeur, des fissures peuvent rapidement apparaître. Elles pourront s’étendre en fonction des irrégularités de la chaussée mais aussi de la température. Ces fissures naissent du point d’impact et cherchent à rejoindre les extrémités du vitrage. Rassurez-vous : il n’y a pas de risque d’explosion puisqu’il s’agit d’un verre feuilleté, conçu avec un film plastique entre les deux couches de verre pour éviter toute projection. Toutefois, il n’est pas conseillé de circuler avec un pare-brise endommagé. D’ailleurs, connaissez-vous les risques encourus, notamment d’un point de vue financier ?
Les risques sur la route
Un pare-brise endommagé, cela peut sembler anodin mais ça ne l’est pas. Déjà, vous perdrez en visibilité. De jour, lorsque la météo est clémente, l’impact visuel sera assez faible mais de nuit, les essuie-glaces ne pourront pas parfaire leurs mouvements, ce qui entraînera un mauvais écoulement de l’eau, réduisant grandement la vision. Cela peut donc augmenter le risque d’accidents… De même, en cas d’accident, le fait que le pare-brise soit déjà fissuré peut comprendre la sécurité, ne serait-ce qu’au moment du déploiement des airbags. De même, le risque d’éclatement devient bien réel si les couches intérieure et extérieure du pare-brise sont endommagées. Les pare-brises actuels sont étudiés pour subir de petits dommages mais leur efficacité est grandement amoindrie lorsqu’une fissure se propage sur toute la partie extérieure…
C’est d’ailleurs pour cette raison que les centres de contrôle technique ont une tolérance assez faible pour les pare-brise abimés. Les opérateurs peuvent tolérer une fissure qui s’inscrit dans un cercle de 30 centimètres de diamètre, hors de la zone de balayage des essuie-glaces. De petites bulles dues au décollement des feuilles de verre sont tolérées à la condition qu’elles ne dépassent pas trois centimètres de large. Trois impacts d’un petit peu plus de 1,5 centimètres sont acceptées mais un seul de moins de trois centimètres l’est. Ces différents dommages entraîneront une mention sans contre-visite pour « mauvais état » mais vous devriez échapper à la contre-visite lors de votre prochain contrôle technique.
Les risques financiers
Si votre pare-brise est abimé, la contre-visite semble difficilement contournable lors du prochain contrôle-technique, ce qui peut engendrer des frais supplémentaires, généralement de 15 à 25 € en fonction des centres. Aussi, lors d’un contrôle des forces de l’Ordre, le mauvais état de votre pare-brise peut faire l’objet d’une verbalisation. L’article R316-1 du Code de la route indique que « tout véhicule à moteur, à l’exception des véhicules et matériels agricoles dont la vitesse maximale n’excède pas 40 km/h ou de travaux publics, doit être construit ou équipé de telle manière que le champ de visibilité du conducteur, vers l’avant, vers la droite et vers la gauche soit suffisant pour que celui-ci puisse conduire avec sûreté ».
De plus, l’article précise que « le fait de contrevenir aux dispositions du présent article ou à celles prises pour son application est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe ». Cela correspond à une contravention de 68 €, qui peut être minorée à 45 € dans le cas d’un paiement dans un délai de 15 jours et même 30 jours si vous télépayez avec votre carte bancaire. Les cas d’immobilisation semblent rares et effectifs seulement dans le cas d’un endommagement majeur de votre pare-brise.
Ce qu’il faut retenir
Devoir remplacer un pare-brise, ce n’est jamais cool. Cela vous coûtera un petit peu d’argent (que ce soit l’opération en elle-même ou bien la franchise), mais c’est avant tout une question de sécurité. De plus, si l’on omet cet aspect purement sécuritaire, cela vous coûtera de l’argent. Que ce soit une amende éventuelle ou bien même une contre-visite. Notre conseil ? Dès lors que vous décelez un impact sur votre pare-brise, faites immédiatement appel à un réparateur. Dans la majorité des cas, l’application d’une résine permettra de stopper la propagation des fissures, tout en assurant la solidité de votre pare-brise. Vous avez donc tout à y gagner…
