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Cet été, offrez-vous la nouvelle BMW M4 Compétition cabriolet

Ces dernières années, le style BMW n’a pas fait que des heureux, avec des calandres immenses, à la limite de la caricature. Malgré tout, la marque bavaroise parvient à conserver son ADN, du moins sur les gammes intermédiaires et supérieures. Voici donc la toute nouvelle BMW M4, déclinée cette fois en cabriolet. Bien que cette version ne réserve pas de surprise particulière, elle remet à l’honneur, la capote en toile, plus élégante… Est-ce pour mieux faire passer la pilule de la calandre ? Passons à la découverte de cette nouveauté, qui sera particulièrement appréciée à l’approche des beaux jours. Nom de code : G83.

Une version attendue, mais pas trop non plus

C’est un fait, BMW est dans une ère de changement et nous avons deux choix : les accepter ou aller voir ailleurs. On se rappelle du “Ok boomer” qui avait fait parler, sur Twitter. Le style des nouvelles BMW M3 et M4 crée une véritable cassure avec les productions antérieures. Beaucoup y voient des radiateurs roulants et ça peut se comprendre. Pourtant, la marque a pris beaucoup de risques et même si le résultat paraît quelque peu brouillon, je n’ai aucun doute que nous nous habituerons à ces faciès lorsqu’ils seront mieux harmonisés avec la ligne.

D’autant plus que dans l’histoire de la marque, les haricots de la calandre BMW ont parfois été très gros, rappelez-vous des modèles 303, 327 ou 501. Pour autant, je pense que l’idée de la marque allemande, c’est surtout d’affirmer haut et fort cette nouvelle identité. On trouve donc une grande calandre à l’avant de cette toute nouvelle BMW M4 Cabriolet. D’ailleurs, au même titre que la version coupé, la découvrable ne sera proposée qu’en version Compétition, qui apporte un surplus de chevaux. On ne s’en plaindra pas car il faut bien compenser le poids élevé.

Un vrai travail sur la forme

La question du style est toujours un exercice difficile à juger. Comme beaucoup, je n’accroche pas à cette génération de BMW M4. Malgré tout, on peut noter que la marque a effectué un travail très intéressant dans ses lignes. Le capot, très nervuré, illustre bien cette volonté de définir des lignes très fortes qui s’épurent petit à petit. À côté, le profil est presque “classique” puisque les lignes de caisse sont assez discrètes et sans grand caractère.

À l’arrière, c’est plus affirmé avec d’immenses feux et une malle qui remonte à l’arrière, mais dans un style plus humainement acceptable que la Série 2 Gran Coupé qui, je le rappelle, a remporté un concours de beauté automobile. En version cabriolet, la M4 s’allège visuellement tout en permettant de mieux voir cet intérieur au style chargé. Cette jolie peinture bleue apporte une touche de raffinement mais on ne peut pas vraiment parler d’un équilibre stylistique entre élégance et sportivité… La version la plus attendue du duo M3/M4, c’est sans aucun doute la future M3 Touring !

La difficile opération séduction…

Si le style divise, cette BMW M4 Competizione cabriolet n’est pas laide, lorsque l’on observe objectivement. Seulement, elle continue d’entretenir la guéguerre avec ses concurrents. Quand une version est sportive, il faut le montrer et ne pas hésiter à surcharger le style d’appendices esthétiques et/ou aérodynamiques, quitte à aller dans l’excès. On est bien loin de la presque discrétion d’une M3 type E46. Ce modèle a un avant compliqué, avec des lignes qui partent dans tous les sens. L’ensemble s’apparente à un “pot-pourri” de tous les clichés de la voiture sportive. En y regardant de plus près, l’ensemble manque cruellement de finesse et de raffinement. Il est possible que les acheteurs ferment les yeux sur cet aspect, au détriment du look général qui lui, est ultra-agressif et non pas spécialement élégant.

La capote en toile est donc la principale nouveauté de ce modèle. Au même titre que sur la Série 4, elle se déploie en dix-huit secondes et s’avère être entièrement automatique. L’objectif est également d’éviter une prise de poids trop importante car la M4 coupé tient davantage du parpaing, avec 1,8 tonne sur la balance. Selon BMW, le gain du poids de la capote en toile serait de 40%. Accessoirement, le volume de coffre permet de charger 300 litres en mode décapoté et 385 litres sinon. Si on ne connaît pas encore la masse du cabriolet, les performances ne seraient pas (trop) altérées, avec toujours le 0 à 100 km/h en 3,7 secondes. Sur le même exercice, le coupé demande deux dixièmes de moins.

510 chevaux et les cheveux au vent

La BMW M4 Compétition cabriolet récupère le délicieux 6-cylindres en ligne biturbo, poussé à 510 chevaux et 650 Nm de couple. Très sonore, il sera encore plus apprécié en mode décapoté. Vous devrez composer exclusivement avec la boîte automatique ZF à huit rapports, qui se montre très réactive. Contrairement aux M3 et M4 “classiques” qui laissent le choix entre la version propulsion ou transmission intégrale xDrive, seule cette dernière est proposée sur le cabriolet. Heureusement, il sera possible de passer en mode Sport (toujours en 4-roues motrices). On peut aussi basculer en deux roues motrices afin de trouver un comportement strictement propulsion. Par ailleurs, différents modes de conduites sont inclus, dont un mode Track pour la conduite sur circuit, afin d’optimiser les aides disponibles et offrir le tempérament le plus sportif possible !

En option, il sera même possible de recourir au pack M Performance Piste, qui optimise la masse de 25 kg, tout en apportant les freins en carbone-céramique M, les jantes en alliage spécifiques montées en 19 pouces à l’avant et 20 à l’arrière et les sièges baquets avec dos en carbone. Ces équipements additionnels sont visibles sur la BMW M4 Compétition cabriolet de présentation. Tout cela complète assez bien la panoplie de base, qui fait déjà massivement appel à la fibre de carbone. Le gain de poids, malheureusement minime, n’est pas une raison valable pour choisir l’équipement supplémentaire !

On trouve par ailleurs le M Drift Analyzer, qui vous permet d’enregistrer la durée de vos drifts et la distance parcourue. Futile, donc indispensable.

Le prix de la BMW M4 Compétition cabriolet

Pour vous offrir la nouvelle BMW M4 Compétition cabriolet, il faudra débourser un minimum de 115 550 €. À ce sujet, le constructeur allemand proposera un grand choix de coloris et des options pour aller encore plus loin dans la personnalisation. Ce prix, dans la moyenne, devrait permettre de trouver sans trop de difficulté des intéressés. En toute logique, ce modèle entrera en concurrence directe avec la Mercedes C 63 S AMG cabriolet, qui dispose elle aussi de 510 chevaux.

Chez Audi, la RS 5 n’a pas été déclinée en cabriolet. Du moins, pas pour le moment… L’été arrivant bientôt, la marque aux anneaux pourrait bien nous surprendre. Mais dans le fond… À qui s’adresse vraiment cette M4 Cabriolet ? Si elle offre le plaisir de conduire cheveux aux vents, elle se montre encore plus lourde et plus chère de 6 000 € par rapport au coupé. Une chère “polyvalence”.

Source
Press.bmwgroup.com

Thomas Drouart

J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps déjà ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert.

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