
Et pourquoi pas… Une Opel Astra OPC ?
Cela fait bien longtemps qu’il n’y a plus de voitures sportives chez Opel. La marque au blitz affine son style, soigne ses détails tout en étant particulièrement ennuyante. Le groupe Stellantis pourrait-il permettre à Opel de renouer avec son image de marque sportive d’antan ? C’est ce que je vous propose de découvrir par le biais de ce nouveau numéro d’Et pourquoi pas. Cette fois, je vous propose de découvrir une hypothétique Opel Astra OPC. Ce blason, il a existé pendant une quinzaine d’année, avant de disparaître. Cette branche sportive a notamment permis de créer les emblématiques Astra et Corsa OPC mais aussi des modèles atypiques : comme les Meriva, Vectra ou Zafira OPC. Mais c’est du passé.
La courte histoire des Opel OPC…
En ces temps particulièrement moroses, les automobilistes semblent davantage en quête de petites voitures économiques plutôt que de sportives. Pour autant, c’est un marché toujours en plein essor, malgré des malus “écologiques” importants. Si Opel a abandonné son Opel Performance Center, c’est avant pour se recentrer sur ses modèles à succès. Et vu qu’il y en a peu, la marque a mis l’accent sur ses best-sellers. En l’occurrence, nous avons la Corsa, dérivée de la 208 et dont les codes stylistiques sont déjà démodés deux ans plus tard. Et il y a la nouvelle Astra, dévoilée l’année dernière. En quelques années, Opel a renouvelé toute sa gamme en exploitant des bases Stellantis (et PSA). D’ailleurs, seule l’Insignia demeure un modèle créé sous l’ère General Motors. La marque a une image désormais plus jeune.

Seulement, l’arrivée au sein du groupe Stellantis coïncidence tristement avec l’arrêt des modèles sportifs. Dans un premier temps, ce sont les derniers modèles OPC qui ont quitté le catalogue (avec les Corsa, Astra et Insignia). Ensuite, la marque a bien testé une gamme GSi mais si le nom évoque les modèles sportifs du passé, l’ensemble manque de consistance et de fun. Finalement, la marque allemande a centré son offre sur des voitures classiques. Modernes, mais classiques et pas spécialement fun. Difficile de dire si la volonté de la marque les modèles sportifs répond à une réelle volonté en ce sens ou bien si c’est en raison de faibles de volumes de vente. Ou les deux ? Mais d’ailleurs, qu’est-ce qui empêcherait un retour de l’Opel Astra OPC ?
Une Astra OPC, mais pourquoi faire ?
OPC a véritablement une branche innovante mais elle n’a pas eu le succès escompté. Et c’est dommage car outre des designs sympathiques, les Opel OPC avaient un côté atypique ! On pouvait d’ailleurs trouver un moteur V6 turbo au sein d’Insignia OPC… Mais de nos jours, sortir une voiture sportive est nettement plus compliqué et périlleux. L’important malus “écologique” tue dans l’œuf bon nombre de projets.

Pour autant, Opel peut désormais compter sur la force du groupe Stellantis, qui regorge de bases et de motorisations. Justement, l’actuelle Astra L, commercialisée depuis quelques mois, repose sur la base EMP2, déjà commune avec les Peugeot 308 et autres DS 4 II. Autant dire que le potentiel est important puisque cette compacte s’offre des motorisations essence (130 chevaux), Diesel (130 chevaux) et hybride rechargeable (180 chevaux). La marque offre donc un choix assez intéressant, bien qu’il soit calqué sur les concurrentes françaises, en toute logique.

Dès lors, si une Opel Astra OPC venait à être produite, elle devrait être économique à produire. Les pièces devraient être proches de celles de la production classique. Exit donc les ailes larges. J’ai préféré me concentrer sur les pare-chocs avant et arrière, des rajouts de bas de caisse et divers détails. L’ensemble n’est pas aussi sportif que ce que l’on pourrait trouver sur une Toyota GR Corolla bien sûr mais le but visé n’est pas le même. En revanche, le style parvient à être sportif, sans être exubérant. Les jantes OPC, c’est un gimmick indispensable. On peut s’imaginer une monte de 19 pouces pour remplir suffisamment les ailes.
Mais avec quel moteur ?
L’Opel Astra L OPC pourrait-elle être une stricte traction ? Pour la motorisation, il convient de piocher dans le catalogue Stellantis. Si l’on regarde les concurrentes, on se rend assez vite compte que la puissance maximale est obtenue par la version hybride rechargeable de 225 chevaux. Soyons clairs, c’est une motorisation très agréable mais elle n’est pas réellement sportive, en plus d’être assez lourde. Dans les faits, si l’Astra OPC venait à être produite, elle devrait être hybride rechargeable pour éviter le malus qui serait fatal en matière de vente. Peugeot laisse toujours l’espoir d’une 308 PSE. Celle-ci serait justement hybride rechargeable et on pourrait en imaginer une puissance maximale cumulée de 300 chevaux. Ce serait une motorisation qui serait également appropriée pour l’Astra OPC. Cela apportera la transmission intégrale…

L’Opel Astra L OPC verra-t-elle le jour ?
Il semblerait que la priorité d’Opel soit avant de pérenniser sa gamme. La marque modernise son image et cherche à exister, avec une image encore assez effacée. Pour y parvenir, elle redouble d’efforts, en osant de la couleur, en adoptant des codes stylistiques résolument modernes… Mais pour l’audace, il faudra repasser car cela ne semble pas être une priorité. Si la gamme actuelle est assez complète, elle se montre très rationnelle. De plus, Opel renouerait-elle avec le blason OPC ? Dans les faits, c’est assez peu probable. Au même titre que Peugeot et sa branche GTI, la notion de sportivité serait quelque peu différente s’il fallait adopter une motorisation hybride rechargeable. OPC étant une marque oubliée par beaucoup, il est donc peu probable qu’Opel s’aventure sur ce terrain-là…